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L'étau se resserre sur Alberto Contador

Contador aura du mal à prouver qu'il ne marche qu'à l'eau.
Contador aura du mal à prouver qu'il ne marche qu'à l'eau.
De nouveaux développements sont apparus dans l'affaire Alberto Contador. Selon le quotidien sportif "l'Equipe", le coureur espagnol aurait pu avoir recours à des transfusions sanguines. Des résidus plastiques ont été retrouvés dans ses échantillons.

Alberto Contador aurait subi des transfusions sanguines. Selon le journal "L'Equipe", des résidus plastiques semblables à ceux que l'on retrouve après une transfusion sanguine, apparaissent dans l'échantillon prélevé sur l'Espagnol au Tour de France et qui contenait aussi des traces de clenbutérol. Le triple vainqueur du Tour de France aurait ainsi pu prélever son sang à un moment où il prenait du clenbutérol pour se le réinfuser le 21 juillet. La présence de ces résidus ne constitue pas pour autant une preuve irréfutable de dopage puisque la méthode de détection n'a pas été validée par l'AMA.


Des comprimés non identifiés saisis chez Riccardo Ricco

Des comprimés non identifiés ont été saisis lors d'une opération de police au domicile du coureur italien Riccardo Ricco, a annoncé La Gazzetta dello Sport. Les enquêteurs ont trouvé une cinquantaine de comprimés, dont certains émiettés, qui vont être expertisés par la justice italienne.

Le 21 septembre, cinq personnes avaient été arrêtées dans le cadre d'une enquête antidopage, dont Enrico Rossi, cycliste professionnel de l'équipe Ceramica Flaminia et surtout frère de Vania Rossi, ex-fiancée de Ricco. La police avait notamment fouillé la maison de Ricco.

Riccardo Ricco avait été suspendu deux ans après un contrôle positif à l'EPO Cera sur le Tour de France 2008. Vania Rossi avait elle été contrôlée positive aux championnats d'Italie de cyclocross, en janvier, avant d'être innocentée en avril par l'analyse négative de l'échantillon B.

agences/alt

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Contador veut que les règles changent

Alberto Contador (27 ans) a appelé à une modification des règlements anti-dopage. "Le système pose problème et doit être changé", a déclaré l'Espagnol, qui a été contrôlé positif au clenbutérol.

"Il doit y avoir des limites pour des substances comme le clenbutérol, car quand les quantités sont aussi infimes que celles trouvées dans mon corps, à cause d'une contamination alimentaire, cela ne devrait pas être considéré comme positif", a ajouté le triple vainqueur du Tour de France, suspendu provisoirement jeudi par l'UCI dans l'attente d'analyses complémentaires.

"Au fond du trou
"

Répondant aux déclarations du directeur général de l'Agence mondiale antidopage (AMA) David Howman, qui a rappelé qu'il n'existait aucun seuil à partir duquel un coureur est positif au clenbutérol, Contador réplique: "Il devrait y en avoir un. Les normes doivent évoluer, comme cela a été le cas pour d'autres substances comme la caféine, où ils ont changé le règlement parce qu'ils ont réalisé qu'ils avaient tort."

"Dans le cas du clenbuterol, les (coureurs) positifs devraient être déclarés positifs sur la base de la quantité décelée, avec une limite précise et non à cause de la substance elle-même", ajoute-t-il. L'UCI a souligné jeudi que la concentration du produit était "400 fois moins grande que ce que les laboratoires accrédités par l'AMA doivent être capables de déceler."

"Je me sens au fond du trou. Je suis vraiment déçu (...) Je me retrouve dans une situation dans laquelle je n'aurais jamais imaginé me retrouver, et ça ne passe pas", conclut-il.