L'influence du Zurichois sur son parti est en perte de vitesse. Retour sur ses moments difficiles.
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Thomas Minder. Christoph Blocher refuse de soutenir l'initiative du Shaffhousois contre les salaires abusifs. Mais les UDC Zurichois, réunis en assemblée le 15 janvier, décident le contraire, préférant suivre les recommandations du beau-fils de Blocher, Roberto Martullo. Celui-ci soutient l'industriel, venu défendre son point de vue devant les délégués (ici Thomas Minder devant les libéraux zurichois). [Patrick B. Kraemer]
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L'affaire Hildebrand. La Weltwoche annonce que le président de la BNS et de son épouse auraient effectué des achats de devises peu avant que la BNS ne prenne des mesures monétaires. Lorsqu'une expertise affirme qu'il n'y a pas eu d'abus, le président de la BNS a déjà démissionné (9 janvier 2012). Soupçonné d'avoir poussé l'avocat UDC Hermann Lei à transmettre les données bancaires à un journaliste, Christoph Blocher est accusé de tentative d'instigation à violer le secret bancaire. Mais le Zurichois "se pose en preux chevalier de la morale financière" (Le Temps). Certains UDC, comme Adolf Ogi, diront néanmoins ne pas avoir l'impression que l'opinion publique soutienne le départ de Hildebrand. [Peter Klaunzer]
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L'affaire Zuppiger. Pour l'élection du Conseil fédéral en décembre 2011, Christoph Blocher soutient la candidature de Bruno Zuppiger. Sauf que la Weltwoche révèle que l'exécutaire testamentaire aurait gardé 240'000 francs légués par une ancienne employée à deux organisations d'utilité publique. Bruno Zuppiger finit par démissionner de la présidence de l'Union suisse des arts et métiers (USAM), puis de son poste de conseiller national avant d'être condamné, en janvier 2013, à 13 mois de prison avec sursis pour abus de confiance, ainsi qu'à une amende de 1500 francs. "Peut-être qu'on a fait quelques erreurs", admettra a posteriori Christoph Blocher. [REUTERS - Michael Buholzer]
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L'échec à l'élection du Conseil fédéral. A défaut de Bruno Zuppiger, l'UDC présente à la dernière minute Hansjörg Walter. Avec Jean-François Rime, il est chargé de prendre le siège de la PBD Eveline Widmer-Schlumpf. Mais c'est l'échec. La situation devient dramatique quand l'UDC prie le Fribourgeois de s'attaquer aux sièges de la PS Simonetta Sommaruga et du PLR Johann Schneider-Ammann. Les jours suivants, plusieurs UDC demanderont un "contrepoids" au stratège Zurichois.
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L'accord UBS. Le 21 mai 2010, Christoph Blocher annonce qu'il veut tout de même ratifier l'accord Suisse-USA signé en 2009. Mais à conditions de refuser un impôt sur les bonus des entreprises et de réduire la marge de manoeuvre du Conseil fédéral en matière de traités internationaux. Mais de nombreuses voix s'étranglent à l'idée d'un accord rétroactif, qui va porter « un coup fatal à notre souveraineté ». Le Parlement acceptera l'accord un mois plus tard. [KEYSTONE - LUKAS LEHMANN]
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Le référendum sur la libre circulation. Christoph Blocher, qui a toujours promis de lutter contre l'extension de l'accord, tourne sa veste. Et refuse de soutenir le référendum lancé par la Lega contre la reconduction de l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'UE et son extension à la Roumanie et à la Bulgarie. De nombreuses dents grincent... Mais en juillet 2008, après un débat nourri, la majorité des délégués UDC suivront quand même les voeux du Zurichois.
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L'éjection du Conseil fédéral. Premier cuisant échec, Christoph Blocher doit s'incliner face à la non-candidate Eveline Widmer-Schlumpf en décembre 2007. Conséquence du tour de passe-passe, l'UDC grisonne est exclue du parti. En réaction, une quarantaine d'UDC bernois quitteront le parti début 2008. [KEYSTONE - Ruben Sprich]