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Sony supprime mille emplois

L'Américain Howard Stringer: en fonction depuis juin
L'Américain Howard Stringer: en fonction depuis juin
Pour tenter de relancer son secteur électronique, le groupe japonais annonce ce jeudi matin la fermeture de plusieurs usines dans le monde: 7% de ses effectifs vont disparaître d'ici 2008.

Restructuration qui devrait permettre à Sony de redresser la situation, grâce à une réduction des coûts de 200 milliards de yens.


C'est le nouveau directeur général de Sony, Howard Stringer, qui met en oeuvre cette réduction des coûts, attendue de longue date.


Le numéro 2 mondial de l'électronique grand public, après Matsushita Electric Industrial, souffre de la concurrence.


Longtemps porté par le succès de modèles tels que les téléviseurs Trinitron et le Walkman, Sony s'est depuis lors fait distancer par Sharp dans le secteur des téléviseurs à écran plat. Il a également perdu la première place du marché des lecteurs musicaux portables, secteur dominé maintenant par l'iPod d'Apple Computer.

Dernière étape


Le groupe est actuellement dans la dernière année d'un plan de restructuration triennal, aux termes duquel il compte réduire ses coûts fixes de 330 milliards de yens en rationalisant sa production, en simplifiant ses programmes d'achat et en supprimant quelque 20.000 emplois.

Incertitudes en Suisse


Sony s'attend en 2005 à subir une perte d'exploitation de 20 milliards de yens. Le groupe tablait précédemment sur un bénéfice de 30 milliards. Ce recul est dû à la hausse de ses charges de restructuration, estimées pour cette année à 140 milliards de yens contre une prévision antérieure de 88 milliards.


Contacté par la Radio Suisse Romande, Sony Suisse annonce ne pas encore savoir si ce plan ce restructuration aura des conséquences dans notre pays. La filiale helvétique du groupe ne s'attend cependant pas à de grands bouleversements, car elle ne possède pas d'usine en Suisse.


RSR/tsr.ch/agences

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Restructuration

Sony ferme 11 de ses 65 usines.
4'000 personnes vont perdre leur emploi au Japon, 6'000 dans le reste du monde.

Howard Stringer

L'homme est d'origine galloise, mais il a pris la nationalité américaine en 1985. Il dirigeait jusqu'à sa nomination la filiale du groupe aux Etats-Unis. Il a pris officiellement ses fonctions le 22 juin après une assemblée générale des actionnaires.