Marly sous l'oeil des caméras de surveillance
La commune fribourgeoise de Marly s'est dotée cette semaine d'un règlement qui permettra d’avoir recours à la vidéosurveillance. Il s'agit d'une première dans le canton.
Les autorités évoquent la recrudescence des actes de vandalisme, pour justifier cette mesure.
Les autorités évoquent la recrudescence des actes de vandalisme, pour justifier cette mesure.
Plusieurs actes de vandalisme ont secoué récemment la commune de l'agglomération fribourgeoise et ont sérieusement perturbé la quiétude de ses quelque 8'000 habitants. L’hiver dernier, le cycle d'orientation de la localité, notamment, a été le théâtre de graves déprédations.
Outre des cambriolages de bureaux et des saccages divers, la façade et les vitres du bâtiment ont été "redécorés" façon jeunesses hitlériennes : des graffitis douteux à caractère raciste ont ainsi fleuri, avec force croix gammées et autres messages dans la même veine. Lle tout agrémenté d'insultes et d'une menace de mort à l'encontre d'un membre du personnel de l'établissement scolaire.
Mesure.. sous surveillance
Bref, trop c'est trop : les élus de Marly ont décidé d'empoigner le taureau par les cornes. Pour lutter contre l'insécurité, ils ont donc adopté un règlement qui leur permettra d'avoir recours à la vidéosurveillance. La prochaine étape sera l'installation proprement dite des caméras. Mais attention : si la préposée cantonale à la protection des données tolère cette mesure d'urgence, cela devra se faire selon un modus operandi très strict. Et à terme, il s'agira de doter le canton de Fribourg d'une base légale qui régira l'ensemble du territoire.
RSR/Fabrice Gaudiano
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