L'UCV ne veut pas d'un transfert de charges de 17 millions de francs sur les municipalités
En gros, les communes ne veulent pas que retombent sur elles la charge d'assainir les finances cantonales. En novembre, le Grand Conseil avait pourtant joué l'apaisement en biffant 11 millions sur l'enveloppe initialement prévue.
Quand le président de l'Union des communes vaudoises annonce que les partisans du référendum l'ont emporté de justesse -559 suffrages contre 423- ce n'est une surprise pour personne: on avait pu jauger à l'applaudimètre, quelques minutes plus tôt, que tel serait le cas...
Le débat a été bref, mais passionné, dans la salle des fêtes d'Epalinges: le camp des référendaires affirmait "qu'une fois le vin tiré, il fallait le boire", c'est-à-dire confirmer la décision prise le 2 novembre dernier, consistant à défendre sa position devant le peuple.
Dans le camp adverse, on parlait d'un référendum synonyme de "divorce" entre le canton et les communes, séparation forcément "coûteuse et douloureuse." Une certitude, à l'issue de cette assemblée de l'UCV: le bras de fer ne fait que commencer.
Aujourd'hui, les communes sont en position de force, mais en 2008, quand on parlera péréquation et nouvelle répartition Confédération/cantons, le Conseil d'Etat tiendra sans doute sa revanche.
RSR