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Davantage d'automobilistes flashés sur les routes genevoises

Les radars fixes et mobiles plus nombreux
Les radars fixes et mobiles plus nombreux
Le nombre d'automobilistes flashés par les radars sur les routes genevoises a augmenté de 43 % entre 2004 et 2005, sur la période janvier-novembre.

Cette nette hausse est à mettre en rapport avec l'installation de nouveaux appareils numériques plus performants.


De début janvier à fin novembre, 113'100 infractions ont été constatées, a indiqué le capitaine Daniel Oguey, responsable de la brigade routière de la police genevoise. Sur la même période l'an dernier, 79'175 voitures avaient eu droit au flash redouté, soit près de 34'000 de moins.


Passage au numérique


Cette explosion s'explique par l'augmentation du nombre de radars qui quadrillent le territoire genevois. La police dispose depuis cette année de 23 appareils, dont deux mobiles, contre 18 en 2004.


Mais le changement est aussi d'ordre qualitatif. Les vieux radars à films argentiques, qui offrent un nombre limité de poses et sont parfois mal réglés, sont peu à peu remplacés par des appareils numériques aux capacités et à la précision supérieures. Les nouveaux modèles forment à ce jour un tiers environ du parc de radars.


Les «feux-vitesse» très rentables


Deux nouveaux appareils installés cette année présentent un rendement spécialement élevé, souligne le capitaine Oguey. Il s'agit de «radars feux-vitesse», qui flashent les voitures qui roulent trop vite tout comme celles qui passent au rouge.


Peu de conducteurs sont surpris en train de griller les feux. En revanche, malgré les avertissements, les automobilistes continuent d'ignorer que ces deux mouchards, posés sur la route du Pont-Butin et au quai Gustave-Ador, sanctionnent aussi la vitesse. Nombreux sont ceux qui roulent trop vite en passant dessous.


La traque aux adeptes de la conduite sportive va aussi se renforcer au centre-ville. Un troisième appareil feux-vitesse est en cours d'installation sur une autre artère passante, le boulevard du Pont-d'Arve.


Exemple vaudois


Les radars ne devraient cependant pas continuer de pousser comme des champignons sur les routes du canton. La priorité n'est pas d'augmenter leur nombre, mais de remplacer la vieille génération d'appareils par les modèles numériques. L'autre objectif consistera à automatiser la récolte des données grâce à un réseau de fibre optique.


Ces opérations achevées, Genève rejoindra Vaud, qui dispose d'un parc entièrement numérique avec transmission automatisée des clichés. La police vaudoise s'est félicitée récemment de l'installation de nouveaux appareils. Le nombre d'infractions constatées a beaucoup augmenté dans le canton, mais surtout, la pose de radars a fait nettement reculer le nombre d'accidents.


RSR/Agences

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