Le coma: est-ce une vie?

Qu’il s’agisse d’un coma induit par des médicaments ou d’un coma lié à un AVC, la conscience n’est plus. Immersion dans les urgences des Hôpitaux Universitaires de Genève pour comprendre ce qu’est cet état particulier, comment il est appréhendé par les médecins et comment le personnel accorde aux patients une attention de tous les instants.

Depositphotos - sudok1

L’éveil du coma est un processus long et difficile. Chaque signe de conscience, chaque prise de contact avec l’extérieur est un progrès qu’il faut détecter. Quels outils les soignants ont-ils inventé pour accompagner réveil et rééducation dans les meilleures conditions ? Et que faire si les indices de conscience sont absents ou si les séquelles projetées sont inacceptables ?

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L’amour fait des miracles. Anne-Sophie en est convaincue. Depuis l’AVC et le coma de son mari Marko, elle vient le voir tous les jours à l’hôpital pour l’aider à se reconstruire. Il faut tout réapprendre, la déglutition, la parole, la marche. Et la présence d’un proche aimant, familier du patient, permet d’accélérer considérablement le processus.

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Stimuler les cinq sens pour ramener la conscience, c’est ce que proposent les soignants du CHUV grâce à leur jardin thérapeutique. D’un champ de broussailles, ils ont créé un catalyseur pour les patients en sortie de coma. Une manière de réapprendre les gestes simples, loin des néons et des alarmes d’une chambre d’hôpital.

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Certains patients gardent de leur coma des séquelles à vie, physiques ou intellectuelles. Leur réinsertion dans la société est parfois impossible. D’autres au contraire, après un long processus de neuro-rééducation, parviennent à reprendre un semblant de vie normale. Seul ou accompagné, comment peut-on retrouver le goût à la vie après une épreuve si profonde ?

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