La chronique de Caroline Christinaz: la chasse aux trophées
La chasse aux trophées en Valais consiste à ramener les cornes de vieux bouquetins. Elle coûte près de 20'000 francs aux clients adeptes de chasse "facile" et rapporte quelque 650'000 francs à ce canton. Et cela en toute légalité. Il faut dire que ces animaux, aussi beaux soient-ils, ont été disséminés dans nos Alpes pendant la Renaissance et ramené dans nos contrées grâce d'abord à la volonté d'un Duc Chasseur puis à la témérité d'un contrebandier. Le réchauffement climatique pourrait leur être bénéfique s'ils ne faisaient pas pousser leurs cornes, objet de convoitise de ces chasseurs de trophées. Par ailleurs, dans les Fables, les bouquetins ne sont pas les plus malins. Et dans la réalité, non plus malheureusement. Caroline Christinaz est allée sur le terrain pour le vérifier.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreStéphanie Zwahlen est une femme exceptionnelle. Née avec un seul bras, elle se prend de passion pour la montagne, ne renonce jamais, jusqu'à l'ascension magnifique en été 2019 de la Dent-Blanche (4357 m.), pour le compte de l'association 2gether, qu'elle a fondé pour venir en aide aux parents séparés de leurs enfants par les conflits. Des personnes qui souffrent et qu'elle emmène en montagne pour renouer le dialogue et trouver un certain apaisement. Elle est ce dimanche l'invitée d'Altitudes.
Le site de l'Association: association2gether.ch/
Photo: Stéphanie Zwahlen avec son chien Milka quelque part sur un caillou alpin. - La chronique de Caroline Christinaz: la chasse aux trophéesLa chasse aux trophées en Valais consiste à ramener les cornes de vieux bouquetins. Elle coûte près de 20'000 francs aux clients adeptes de chasse "facile" et rapporte quelque 650'000 francs à ce canton. Et cela en toute légalité. Il faut dire que ces animaux, aussi beaux soient-ils, ont été disséminés dans nos Alpes pendant la Renaissance et ramené dans nos contrées grâce d'abord à la volonté d'un Duc Chasseur puis à la témérité d'un contrebandier. Le réchauffement climatique pourrait leur être bénéfique s'ils ne faisaient pas pousser leurs cornes, objet de convoitise de ces chasseurs de trophées. Par ailleurs, dans les Fables, les bouquetins ne sont pas les plus malins. Et dans la réalité, non plus malheureusement. Caroline Christinaz est allée sur le terrain pour le vérifier.