Jérôme Meizoz, une mémoire valaisanne (2/5)
Langue maternelle et monde ouvrier.En descendant la rue du Grand-Pont, vendredi jour de marché, Meizoz se remémore un choc linguistique qui a déclenché l’écriture de son premier récit « Morts ou vif » (Zoé, 1999): une conversation en patois dans un hameau d’Évolène, réminiscence si forte de la langue de sa mère, en lien ou en opposition, les valeurs n’étant pas les mêmes, avec la tradition syndicaliste de son grand-père, Paul Meizoz. Dans "Jours rouges" (En-bas, 2004), cette figure de l’aïeul ramène aux luttes sociales des années trente dans un Valais encore catholique et conservateur.Avec Jérôme Meizoz au marché de la Vieille-Ville (Sion, 8 mars 2013) avec un extrait du spectacle tiré de "Jours rouges" par la Compagnie Marin, Christophe Fellay et le comédien Jacques Roman ("Imaginaires" Espace 2, 15 février 2004) Par Christian Ciocca et Marc Frochaux