Gilberte Favre, écrire en fraternité
Dans ses récits autobiographiques, Gilberte Favre a plusieurs fois évoqué son enfance valaisanne, entre un père illettré et une mère couturière. Rien ne la destinait à ressentir dès son plus jeune âge une attirance pour les livres. Elle en a fait sa vie. Initiée à 16 ans au journalisme, cette "hypersensible" a rencontré de nombreuses personnalités de la scène culturelle et politique à travers le monde. A commencer par Maurice Chappaz et Corinna Bille, devenus des intimes. A la vingtaine, un voyage initiatique à Charleville-Mézières sur les traces de Rimbaud, son "frère jumeau", puis la route du Moyen-Orient en 1967 qui la conduira au Liban, sa "patrie de cœur". Et quelques années plus tard, la rencontre avec Noureddine Zaza, intellectuel kurde exilé à Lausanne qui deviendra lʹhomme de sa vie et père de son fils. Au fondement de son œuvre - romans, récits, poèmes, articles de presse -, un motif essentiel: la fraternité, gage dʹhumanité.
1/5: "Ce passé qui sʹincruste dans mon présent"
A près de 75 ans, Gilberte Favre se remémore volontiers son enfance passée à Sion au sein dʹune famille modeste. Entre un père taiseux, ne maîtrisant ni la lecture ni lʹécriture, et une mère un brin autoritaire voire méfiante. Quelques figures bienveillantes aussi qui sauront assouvir la soif de lectures et nourrir les rêveries de la petite fille: lʹoncle Gilbert, à qui elle doit son prénom, et un parrain pourvoyeur de livres.
1/5: "Ce passé qui sʹincruste dans mon présent"
A près de 75 ans, Gilberte Favre se remémore volontiers son enfance passée à Sion au sein dʹune famille modeste. Entre un père taiseux, ne maîtrisant ni la lecture ni lʹécriture, et une mère un brin autoritaire voire méfiante. Quelques figures bienveillantes aussi qui sauront assouvir la soif de lectures et nourrir les rêveries de la petite fille: lʹoncle Gilbert, à qui elle doit son prénom, et un parrain pourvoyeur de livres.