Antonin Artaud, Fourchette et couteau
Le Printemps de la poésie propose plus d’une centaine d’évènements en Suisse Romande, et s’intéresse à la poésie brute, quand la marge se retrouve au centre de l’attention et de l’écoute. Dans la marge, nous nous souvenons de la voix d’Antonin Artaud (1896-1948), l’homme du cri, poète, acteur, théoricien du théâtre, essayiste, écrivain. Artaud, dont l’influence est considérable sur bien des domaines de la pensée, du théâtre et de la poésie, et qui fit scandale avec "Pour en finir avec le jugement de Dieu", une création radiophonique enregistrée dans les studios français entre le 22 et le 29 novembre 1947. Une œuvre commandée puis censurée la veille de sa première le 1er février 1948, et qui ne fut écoutée que par un public restreint, composé de journalistes, d’écrivains et d’artistes.
Dans une émission réalisée en octobre 1993 pour Espace 2, Jacques Roman, lui-même poète, écrivain, comédien, metteur en onde, proposait une analyse de cette œuvre capitale dont il a défendu à plusieurs reprises l’engagement, la force de lucidité et même de prophétie comme vous l’entendrez dans cet Espace imaginaire de Jean-Marie Felix, que nous avons revisité pour ce LABO, préparé par Christophe Esseiva et David Collin.
Dans une émission réalisée en octobre 1993 pour Espace 2, Jacques Roman, lui-même poète, écrivain, comédien, metteur en onde, proposait une analyse de cette œuvre capitale dont il a défendu à plusieurs reprises l’engagement, la force de lucidité et même de prophétie comme vous l’entendrez dans cet Espace imaginaire de Jean-Marie Felix, que nous avons revisité pour ce LABO, préparé par Christophe Esseiva et David Collin.