Maruki Iri et Maruki Toshiko racontent en peinture l'horreur de Hiroshima. [Musée Maruki - David Collin]

Les ombres de Fukushima (1/3)

L'ombre du vent nous donne-t-elle une indication sur la présence de la radioactivité qui empoisonne le Japon depuis la catastrophe de Fukushima? Comment vivre avec un danger invisible? Comment survivre au nucléaire? Cette trilogie documentaire interroge le présent comme le passé, fait le chemin de l'histoire entre Hiroshima et Fukushima, revient sur les lieux, interroge les images et les habitants qui vivent encore auprès de l'indicible. Voyage en compagnie de l'écrivain japonais Akira Mizubayashi, qui n'a de cesse d'interroger la catastrophe et ses implications.

Première épisode: De Hiroshima à Fukushima

En partant des jardins du Musée Nezu et d'un silence méditatif impressionnant au coeur même de Tokyo, David Collin et Didier Rossat accompagnent Akira Mizubayashi jusqu'au Musée Maruki, à une heure trente au Nord de la capitale. Le Musée rend hommage au travail d'un couple d'artistes (Maruki Iri et Maruki Toshi) qui ont passé plus de 40 ans à peindre de grandes fresques, qui racontent l'horreur de Hiroshima.

Avec des archives et des témoignages extraits d'un autre documentaire réalisé en 2005 par David Collin, dans les villes de Hiroshima et Nagasaki.

Avec Akira Mizubayashi, écrivain japonais qui écrit en français, et dont les œuvres sont publiées chez Gallimard. Il est l’auteur de Une Langue venue d’ailleurs, Mélodie : chronique d’une passion, Eloge de l’errance, et Un amour de mille ans. Paraît en mars 2018 : Dans les eaux profondes, le bain japonais (Arléa).

Prise de son : Didier Rossat
Réalisation : Gérald Wang

Un projet documentaire de David Collin & Didier Rossat
Les ombres de Fukushima (1/3)