L’homme qui a vu l’ours
Jacques Ioset se passionne de longue date pour les prédateurs. Pendant une vingtaine d’années, il a passé son temps libre dans une forêt des Balkans à l’affût de l’ours, où il a saisi des images époustouflantes.
Le biologiste et photographe est l’un des invités du Festival Salamandre, dont Julien Perrot, fondateur et rédacteur en chef de la revue "La Salamandre", nous présente la 12ème édition.
L’ours est un animal extrêmement difficile à voir, plus encore à immortaliser. Et pourtant, un photographe-naturaliste s’est fixé voici vingt ans un défi complètement fou: s’immerger dans une forêt des Balkans, y pister les ours, cerner de mieux en mieux leurs petites habitudes... et transformer au fil des saisons et des années cette somptueuse forêt en un studio photographique unique au monde.
Jacques Ioset a sans doute vu vivre les ours comme personne d’autre avant lui, mais il a aussi composé des lumières fascinantes avec des dizaines de flashs suspendus dans les arbres. Quand la nuit tombe, les prises de vue se poursuivent et réinterprètent avec douceur les clairs obscurs du clair de lune. Peu à peu, au fil des pages et des années d’affûts, l’auteur nous entraîne dans les profondeurs d’une quête toujours plus intime. Au final, des ours on ne distingue plus que quelques traits, une échine puissante, un pas dans l’obscurité. Plus sauvages que jamais.
Le livre "Lunes de miel" qui paraît aujourd’hui est l’aboutissement de plus de vingt années de prises de vues.
Jacques Ioset, "Lunes de miel. A l'affût de l'ours sauvage" (La Salamandre, 2014)
12e édition du Festival Salamandre, du 24 au 26 octobre 2014, Théâtre de Beausobre, Morges
Le biologiste et photographe est l’un des invités du Festival Salamandre, dont Julien Perrot, fondateur et rédacteur en chef de la revue "La Salamandre", nous présente la 12ème édition.
L’ours est un animal extrêmement difficile à voir, plus encore à immortaliser. Et pourtant, un photographe-naturaliste s’est fixé voici vingt ans un défi complètement fou: s’immerger dans une forêt des Balkans, y pister les ours, cerner de mieux en mieux leurs petites habitudes... et transformer au fil des saisons et des années cette somptueuse forêt en un studio photographique unique au monde.
Jacques Ioset a sans doute vu vivre les ours comme personne d’autre avant lui, mais il a aussi composé des lumières fascinantes avec des dizaines de flashs suspendus dans les arbres. Quand la nuit tombe, les prises de vue se poursuivent et réinterprètent avec douceur les clairs obscurs du clair de lune. Peu à peu, au fil des pages et des années d’affûts, l’auteur nous entraîne dans les profondeurs d’une quête toujours plus intime. Au final, des ours on ne distingue plus que quelques traits, une échine puissante, un pas dans l’obscurité. Plus sauvages que jamais.
Le livre "Lunes de miel" qui paraît aujourd’hui est l’aboutissement de plus de vingt années de prises de vues.
Jacques Ioset, "Lunes de miel. A l'affût de l'ours sauvage" (La Salamandre, 2014)
12e édition du Festival Salamandre, du 24 au 26 octobre 2014, Théâtre de Beausobre, Morges
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Faites chauffer la grenouille!Coâ de marquant, de remarquable ou d'énervant dans l'actualité de l'environnement? Adrien Zerbini passe à la casserole les faits marquants de l'actualité environnementale de la semaine.
Cette semaine, la grenouille est allée visiter pour nous la World Nuclear Exhibition qui se tenait à Paris et en est revenue emballée: le nucléaire est une filière qui va dans les prochaines années donner naissance à beaucoup d'emplois. Démonstration. - Environnement: La Réunion, l’île au trésorSi la crise environnementale est mondiale, les solutions, par l’analyse des potentiels de chaque territoire, ne peuvent être que locales.
Exemple ce matin sur l’Île de la Réunion, avec un reportage de l’équipe du magazine de France Inter "Co2 Mon amour". Denis Cheissoux et Frédéric Denhez ont sillonné le territoire réunionnais à la rencontre des bonnes volontés de l’île.
Territoire français situé dans l’archipel des Mascareignes à environ 700 km à l’est de Madagascar, l’île de La Réunion était jusqu’en 1984 énergétiquement indépendante: 100% de l’électricité était produite sur place à partir de ressources naturelles renouvelables.
Mais, depuis, l’île s’est tournée vers le charbon d’Afrique du Sud, dont elle dépend à plus des deux tiers. Les émissions de Co2 ont ainsi été portées à presque 5 tonnes par an et par habitant (contre 5,3 tonnes pour la Suisse), dont la moitié est liée à la production d’électricité.
A cela s’ajoute la problématique du trafic routier. L’île compte 340'000 véhicules pour 860'000 habitants. Un chiffre qui augmente au rythme de 25'000 chaque année pour 100 km de route à deux fois 2 voies seulement et sur un territoire insulaire où le réseau de transports en commun reste faible.
Pourtant, des solutions existent et La Réunion pourrait même représenter un laboratoire vivant de la transition énergétique. C’est le crédo du spécialiste en énergie climat réunionnais Jules Dieudonné: exploitation de la houle, turbinage, exploitation de la biomasse, notamment celle résultant de la culture de canne à sucre.
Enfin, l’île est aussi un trésor de biodiversité, couvert de forêts primaires distinguées parmi les 25 "hot spot" de la planète. Pour en faire connaître la richesse, Patrick Fontaine a imaginé le "Jardin des parfums et des épices", à Saint Philippe, au coeur du sud sauvage de La Réunion, où s’épanouissent plus de 1’500 espèces.
Un reportage de France Inter. - L’homme qui a vu l’oursJacques Ioset se passionne de longue date pour les prédateurs. Pendant une vingtaine d’années, il a passé son temps libre dans une forêt des Balkans à l’affût de l’ours, où il a saisi des images époustouflantes.
Le biologiste et photographe est l’un des invités du Festival Salamandre, dont Julien Perrot, fondateur et rédacteur en chef de la revue "La Salamandre", nous présente la 12ème édition.
L’ours est un animal extrêmement difficile à voir, plus encore à immortaliser. Et pourtant, un photographe-naturaliste s’est fixé voici vingt ans un défi complètement fou: s’immerger dans une forêt des Balkans, y pister les ours, cerner de mieux en mieux leurs petites habitudes... et transformer au fil des saisons et des années cette somptueuse forêt en un studio photographique unique au monde.
Jacques Ioset a sans doute vu vivre les ours comme personne d’autre avant lui, mais il a aussi composé des lumières fascinantes avec des dizaines de flashs suspendus dans les arbres. Quand la nuit tombe, les prises de vue se poursuivent et réinterprètent avec douceur les clairs obscurs du clair de lune. Peu à peu, au fil des pages et des années d’affûts, l’auteur nous entraîne dans les profondeurs d’une quête toujours plus intime. Au final, des ours on ne distingue plus que quelques traits, une échine puissante, un pas dans l’obscurité. Plus sauvages que jamais.
Le livre "Lunes de miel" qui paraît aujourd’hui est l’aboutissement de plus de vingt années de prises de vues.
Jacques Ioset, "Lunes de miel. A l'affût de l'ours sauvage" (La Salamandre, 2014)
12e édition du Festival Salamandre, du 24 au 26 octobre 2014, Théâtre de Beausobre, Morges