Ernest Ansermet et l'OSR - l'histoire d'une folle aventure (1/10)
Les débuts de lʹOSR et premiers enregistrements
Lʹaventure commence en 1947 lorsquʹErnest Ansermet propose au fameux label anglais DECCA dʹenregistrer tous ses disques avec lʹOrchestre de la Suisse Romande quʹil a fondé en 1918. Jusque là inconnu sur le plan international, lʹOSR va devenir célèbre dans le monde entier grâce à ses très nombreux disques totalisant 296 œuvres de 63 compositeurs. Couvert de récompenses et dʹarticles dithyrambiques, Ernest Ansermet fait alors la couverture des magazines spécialisés grâce à des enregistrements très réussis qui bénéficient autant de son art de la direction que des prises de son exceptionnelles des ingénieurs britanniques.
Les disques dʹAnsermet et de lʹOSR suivent en effet étroitement les évolutions en matière de restitution sonore, du 78 tours amélioré, à la création du microsillon (33 tours) et de la stéréophonie, procédé utilisé par DECCA, dès 1954, avec lʹOSR et Ansermet qui en réaliseront le tout premier enregistrement pour la firme anglaise avec Antar de Nicolas Rimski-Korsakov.
Ces enregistrements restent des références de style, notamment pour toute la musique française et européenne de la première moitié du XXème siècle, tout spécialement celle de Debussy, Ravel et Stravinsky. Biographe dʹErnest Ansermet et de lʹOSR qui le passionnent depuis son adolescence, François Hudry, ancien producteur dʹEspace 2, a choisi de raconter cette singulière saga discographique qui sera largement illustrée par les enregistrements les plus emblématiques de lʹorchestre centenaire.
Une série de François Hudry réalisée par Gérald Hiestand.
Lʹaventure commence en 1947 lorsquʹErnest Ansermet propose au fameux label anglais DECCA dʹenregistrer tous ses disques avec lʹOrchestre de la Suisse Romande quʹil a fondé en 1918. Jusque là inconnu sur le plan international, lʹOSR va devenir célèbre dans le monde entier grâce à ses très nombreux disques totalisant 296 œuvres de 63 compositeurs. Couvert de récompenses et dʹarticles dithyrambiques, Ernest Ansermet fait alors la couverture des magazines spécialisés grâce à des enregistrements très réussis qui bénéficient autant de son art de la direction que des prises de son exceptionnelles des ingénieurs britanniques.
Les disques dʹAnsermet et de lʹOSR suivent en effet étroitement les évolutions en matière de restitution sonore, du 78 tours amélioré, à la création du microsillon (33 tours) et de la stéréophonie, procédé utilisé par DECCA, dès 1954, avec lʹOSR et Ansermet qui en réaliseront le tout premier enregistrement pour la firme anglaise avec Antar de Nicolas Rimski-Korsakov.
Ces enregistrements restent des références de style, notamment pour toute la musique française et européenne de la première moitié du XXème siècle, tout spécialement celle de Debussy, Ravel et Stravinsky. Biographe dʹErnest Ansermet et de lʹOSR qui le passionnent depuis son adolescence, François Hudry, ancien producteur dʹEspace 2, a choisi de raconter cette singulière saga discographique qui sera largement illustrée par les enregistrements les plus emblématiques de lʹorchestre centenaire.
Une série de François Hudry réalisée par Gérald Hiestand.