La Réforme vue de Suisse (4/5): Les femmes de la Réforme
Les réformateurs, en reconnaissant le sacerdoce universel, posent les bases d’une égalité entre hommes et femmes. Ils valorisent le mariage, autorisent le divorce sous certaines conditions et le fait qu’une jeune femme puisse se marier sans l’autorisation de ses parents. Si ces principes semblent ouvrir la voie à une émancipation des femmes, sur le terrain il n’y a guère de changement.
L’idéal chrétien féminin de la religieuse est remplacé par celui de la mère de famille obéissante, serviable et sobre. Certaines figures pourtant se détachent, telle Marie Dentière qui revendique le droit pour les femmes de prêcher.
Avec Daniela Solfaroli et Vincent Schmid
L’idéal chrétien féminin de la religieuse est remplacé par celui de la mère de famille obéissante, serviable et sobre. Certaines figures pourtant se détachent, telle Marie Dentière qui revendique le droit pour les femmes de prêcher.
Avec Daniela Solfaroli et Vincent Schmid
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- La Réforme vue de Suisse (4/5): Les femmes de la RéformeLes réformateurs, en reconnaissant le sacerdoce universel, posent les bases d’une égalité entre hommes et femmes. Ils valorisent le mariage, autorisent le divorce sous certaines conditions et le fait qu’une jeune femme puisse se marier sans l’autorisation de ses parents. Si ces principes semblent ouvrir la voie à une émancipation des femmes, sur le terrain il n’y a guère de changement.
L’idéal chrétien féminin de la religieuse est remplacé par celui de la mère de famille obéissante, serviable et sobre. Certaines figures pourtant se détachent, telle Marie Dentière qui revendique le droit pour les femmes de prêcher.
Avec Daniela Solfaroli et Vincent Schmid - La leçon de philosophie des InuitsLes populations du Grand Nord sont passées, en 50 ans, du paléolithique supérieur au matérialisme contemporain; de l’animisme au christianisme. La crise existentielle qui en a découlé est, pour l’anthropologue Jean Malaurie, le signal d’une crise majeure de notre civilisation. Les peuples inuits renvoient aux Occidentaux une image double. D’un côté, la vision idéalisée d’un homme vivant en accord avec la nature, respectant ses lois, étant capable de ressentir les énergies qui la traversent. De l’autre, celle d’un homme qui a très rapidement pris goût à la société de consommation, heureux de quitter la vie austère et dangereuse qui était la sienne, heureux d’être libéré de la crainte des esprits. Le prix de cette évolution rapide est une déstructuration sociale importante, l’impression d’être devant une société qui a perdu sa colonne vertébrale.
Comment retisser les fils entre ces deux mondes, entre une sagesse millénaire, et un progrès technologique et une ouverture au monde? Avec Jean Malaurie, géo-ethnohistorien et ambassadeur de bonne volonté de l’Arctique à L’UNESCO, et Fabienne Theytaz, engagée durant 13 ans dans le Nunavut, comme laïque au service de l’Église catholique.
Bibliographie
Jean Malaurie, "Lettre à un Inuit de 2022", éditions Fayard, 2015
Jean Malaurie, "Les derniers rois de Thulé", Plon, 1955, 5e édition définitive, 1989
Jean Malaurie, "Hummocks", Plon, 1999
Jean Malaurie, "L’Allée des baleines", Mille et une nuits, 2008
Frédéric Laugrand, "Mourir et renaître, la réception du christianisme par les Inuit de l’Arctique de l’Est canadien", Presse de l’Université de Laval, 2002
Nouvelle diffusion de la séquence du 13 mars 2016.