Légalement, les graffitis et les tags sont considérés comme du vandalisme. Pourtant, dès la fin des années 1970, grâce à Basquiat et Keith Haring, le Street art est devenu un art à part entière, commenté, analysé et coté. Aujourd’hui, la valeur des œuvres d’un Banksy ou d’un Invader explose sur le marché de l’art contemporain. En s’institutionnalisant, le Street art a-t-il perdu son âme ? Qui sont ceux qui se réclament de ce courant ? La rue reste-t-elle un passage obligé pour les artistes d’art urbain ? Et une fois peintes, à qui appartiennent les œuvres qui ornent les murs de nos cités ? Quel statut leur donner, alors que la police traque toujours les artistes qui agissent dans l’illégalité ?
Reportage: Quentin Bohlen
Réalisation: Rodolphe Bauchau
Production: Laurence Difélix
1ère diffusion du 20 au 24.01.2020