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Olivia Belkacem-Boudouma: "tout s'est écroulé du jour au lendemain"

Belkacem-Boudouma (à droite) lors d'un combat en décembre 2019. [Peter Schneider]
Belkacem-Boudouma (à droite) lors d'un combat en décembre 2019. - [Peter Schneider]
En temps normal, Olivia Belkacem-Boudouma sʹentraîne au corps à corps sur un ring. Il lui est difficile aujourdʹhui, en raison de la distanciation sociale, de pouvoir pratiquer la boxe dans de bonnes conditions.

"Au début du confinement, le moral a un peu chuté car j'avais un objectif et tout s'est écroulé du jour au lendemain", explique à Sport Première la Fribourgeoise qui a fêté ses 39 ans le 28 avril.

Réouverture prochaine

"J'ai de la chance d'être confinée avec mon mari qui est aussi mon entraîneur. On peut faire des leçons. Mais on n'a pas de sac de frappes. On travaille plutôt la technique, la coordination et la condition physique", détaille la boxeuse qui aurait dû disputer "un combat charnière" le 10 avril à Berne.

Elle pourra bientôt retrouver les sacs de frappe avec la réouverture des salles prévue lundi. Elle se réjouit malgré les inconvénients. "Il n'y aura pas de contacts, chacun sera au sac de frappe avec des marques au sol pour respecter les distances de sécurité. Il va falloir tout désinfecter tout le temps"

Interview d'Olivia Belkacem-Boudouma dans Sport Première
Interview d'Olivia Belkacem-Boudouma dans Sport Première / RTS Sport / 9 min. / le 9 mai 2020

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"Je ne me fais pas de faux-espoirs"

"Je ne me fais pas de faux-espoirs. Au début, je pensais qu'en juin, on allait pouvoir reprendre mais là, avec les risques d'une deuxième vague, c'est impossible. La boxe est un sport particulier. Quand on monte sur le ring, on a les bras et les jambes nues. On est en contact permanent avec son adversaire. Cela va être difficile de mettre en place des gestes barrière. L'éventualité est que les boxeurs fassent un test de Covid. Si tous les tests sont négatifs, ils ont le droit de monter sur le ring."