"Le premier Vendée Globe je n'avais pas encore d'enfant, le deuxième j'en avais un et maintenant ils sont deux. Donc je pense que celui-ci risque d'être un peu plus dur pour le moral", présage le skipper de 31 ans, qui explique avoir l'occasion de parler à ses proches une fois par semaine en visio. "Je m'étais évidemment préparé à ça, mais être loin de ses enfants, c'est toujours difficile."
Pour se réconforter lors du réveillon de Noël, Alan Roura s'est prévu un menu de fête, histoire de changer du quotidien alimentaire propre au marin solitaire. "Ce sera sans doute une daube de boeuf, des pâtes et un petit coup de rouge!", révèle-t-il avec enthousiasme.
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ats/fg
Alan Roura: "J'ai activé le mode chasseur"
Alan Roura a refait une partie de son retard concédé pendant la descente de l'Atlantique. Bientôt à mi-parcours du Vendée Globe, le skipper genevois est désormais en "mode chasseur" et veut poursuivre sa remontée, avec le top-15 en ligne de mire. "C'est dommage d'avoir pris autant de retard en début de course, mais j'essaie d'y penser le moins possible. Il y a eu une erreur stratégique et aussi un peu de malchance", explique Alan Roura lors d'un entretien téléphonique accordé à Keystone-ATS, au lendemain de son passage du Cap Leeuwin, au large de l'Australie.