Rien de surprenant à ce que le Britannique Sebastian Coe ait lancé la première escarmouche: pressenti depuis des années, le patron de World Athletics a reconnu dès dimanche qu'il songe à briguer la présidence de l'instance olympique. "L'opportunité s'est présentée et il est évident que je dois y réfléchir", a déclaré le double champion olympique du 1500m.
L'ex-député conservateur de 67 ans - ce qui le limiterait, au vu des règles du CIO, à un seul mandat de huit ans - a déroulé son CV: organisateur des JO 2012 de Londres, président du Comité olympique britannique puis patron "du sport olympique numéro un, l'athlétisme".
Hoevertz-Coventry, dauphines naturelles
Alors que le CIO n'a jamais été dirigé par une femme, deux ont les faveurs des experts de Lausanne: Nicole Hoevertz, 60 ans, Néerlandaise de l'île antillaise d'Aruba, et Kirsty Coventry, 40 ans, ministre des Sports du Zimbabwe.
Les deux dirigeantes, membres de l'exécutif du CIO, ont été très en vue lors de la 142e session qui a précédé les JO de Paris, puisque Hoevertz préside la commission de coordination des JO 2028 de Los Angeles et Coventry celle des JO 2032 de Brisbane.
Lappartient sur tous les fronts
Président du conseil départemental du Morbihan en Bretagne, de l'Union cycliste internationale et du Comité national olympique et sportif français, où s'arrêtera l'ambitieux David Lappartient?
A 51 ans, le Breton n'a pas de passé d'athlète et n'est pas membre de la commission exécutive du CIO, mais préside celle de l'e-sport, qui vient d'attribuer les premiers JO des sports électroniques à l'Arabie saoudite.
ats/efas