Après avoir remporté entre autres, Liège-Bastogne-Liège, le Tour d'Italie, le Tour de France et la course sur route des Mondiaux à Zurich, Pogacar a conclu une saison stratosphérique en s'adjugeant la classique des feuilles mortes. Il a franchi la ligne avec 3'16 d'avance sur Remco Evenepoel, qui a tenté de revenir sur son rival, sans succès.
Coppi dans le viseur
Cette 7e victoire dans un Monument, Tadej Pogacar la doit aussi à ses coéquipiers. Dans l'ascension du col de Sormano, le Bernois Marc Hirschi, Adam Yates, et surtout Pavel Sivakov, ont ramené le peloton sur l'échappée et mis Pogacar sur orbite. Comme souvent cette saison, personne n'a ensuite été capable de suivre l'attaque du Slovène.
Avec ce 4e succès de rang, "Pogi" égale Fausto Coppi, quadruple vainqueur entre 1946 et 1949. L'Italien s'est toutefois imposé 5 fois sur le Tour de Lombardie. Un record qui ne devrait pas résister très longtemps à l'ogre slovène.
ats/pza
"Les championnats du monde ont vraiment été le sommet"
Au terme d'une saison stratosphérique, Tadej Pogacar a partagé que la plus belle de ses 25 victoires a sans aucun doute été le titre de champion du monde sur route, course lors de laquelle le phénomène slovène a attaqué à... 100km de la ligne: "Chaque victoire a sa propre histoire, sa propre émotion, mais je pense que les championnats du monde ont vraiment constitué un sommet. Ce sera difficile de la battre celle-là."
Et, lui qui n'a laissé que des miettes à ses adversaires cette saison, n'accorde pas d'importance à ceux qui le qualifient de tyran: "Je ne vois personne dire ça le long de la route. Aujourd'hui, j'ai vu tellement de fans, c'était beau. Tout le monde était là pour m'encourager moi et le reste du peloton. On peut toujours trouver sur internet des personnes qui sont pleines de négativité. Mais ce n'est pas ce que je vois sur le bord de la route et c'est ce qui est le plus important."