La Suisse M20 peut-elle viser haut sans Niederreiter ni Conz?

Après des 4e et 5e rangs lors des deux dernières éditions, la Suisse espère à nouveau se classer parmi les six premiers du Championnat du monde M20 qui commence lundi à Calgary et Edmonton. Les adversaires des Suisses en poule préliminaire seront la Russie, championne du monde en titre, la Suède, la Lettonie et la Slovaquie.

"Notre premier objectif est le maintien mais nous voulons plus", explique le nouveau coach des M20, Manuele Celio. Pour atteindre les quarts de finale, les Suisses doivent terminer parmi les trois premiers de leur groupe. La partie-clé se jouera contre la Slovaquie car une victoire contre le néo-promu letton est presque une obligation si la Suisse veut jouer parmi les "grands".

"Les Lettons et les Slovaques sont deux bonnes équipes techniques, souligne Celio. Elles vont jouer défensif contre nous, misant sur les contres et les supériorités numériques. Dans un match il peut tout se passer, c'est pourquoi ces ceux nations ne sont pas à sous-estimer." De surcroît, ces deux matches seront disputés dans un laps de temps de 20 heures.

La sélection helvétique n'a toutefois pas abandonné l'idée de réussir quelque chose contre la Suède et surtout lors du premier match contre la Russie. "Les Russes ne semblent pas trop bien organisés cette année. Je les ai vus à deux reprises. Tu ne peux pas dire exactement comment ils jouent. Si tu prends un bon départ et que tu te sens bien dans le jeu, une surprise est possible", précise Celio. Les Suisses conservent un bon souvenir face aux Slaves, puisqu'ils les avaient battus 3-2 après prolongation en quarts de finale voici deux ans.

Plusieurs mercenaires nord-américains

Ce jour-là, Nino Niederreiter avait marqué à deux reprises. Le Grison de 19 ans ne sera pas présent cette année puisqu'il figure dans le cadre des New York Islanders. Toutefois, le potentiel de l'équipe de Suisse paraît supérieur à celui de l'an dernier, en attaque du moins. Christoph Bertschy (Berne) et Dario Simion (Lugano) sont extrêmement talentueux.

La sélection helvétique comprend également plusieurs joueurs évoluant en Amérique du Nord, déjà bien habitués à la surface de glace plus petite. Parmi eux, on retrouve Tanner Richard et Sven Andrighetto, qui tiennent une moyenne supérieure à un point par match dans leur club.

Manuele Celio dispose actuellement d'un cadre de 28 joueurs, qui sera réduit de trois unités vendredi soir. En défense, le Tessinois a dû composer avec le forfait de Samuel Guerra (Davos). Pour le poste de gardien, il ne pourra pas compter sur Benjamin Conz, désormais trop âgé pour la catégorie.

si/tai