Le TAS ne donne cependant pas un blanc-seing à l'IAAF. Le panel chargé du dossier exprime, "dans une sentence longue de 165 pages, de sérieuses préoccupations au sujet de la future application pratique de ce règlement", indique le communiqué transmis par le TAS.
"Le TAS n'a pas validé le règlement de l'IAAF, il a simplement rejeté les requêtes de Semenya", a indiqué Mathieu Reeb, secrétaire général de l'instance juridique de recours.
Le règlement de la Fédération internationale d'athlétisme "entrera en vigueur dès le 8 mai", a annoncé l'IAAF. Ce délai va lui permettre d'adapter le règlement aux réserves posées par le TAS.
agences/alt
Trois points litigieux
Trois points posent particulièrement problème aux experts: d'abord, la difficulté d'appliquer un principe de responsabilité objective en fixant un seuil de taux de testostérone à respecter, ensuite la difficulté de prouver un véritable avantage athlétique chez les athlètes hyperandrogènes sur les distances du 1500m et du mile, enfin les éventuels effets secondaires du traitement hormonal.