C'est sur Twitter que Coleman a annoncé mardi son nouveau manquement aux règles de localisation, constaté le 9 décembre 2019 par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU).
"Et maintenant, cela pourrait conduire à ma suspension", déplore-t-il, affirmant avoir tenté en vain de contester l'infraction.
Coleman a également diffusé une capture d'écran de sa notification par l'instance de son test manqué. Si la procédure va à son terme, il s'expose à une suspension pouvant aller jusqu'à 2 ans. Ce qui pourrait le priver des JO de Tokyo, en 2021.
La menace n'est pas nouvelle: c'est ce qu'encourait déjà l'athlète de 24 ans à la fin de l'été 2019, après 3 manquements aux obligations de localisation en mois d'un an.
Il y avait échappé de peu en septembre, blanchi par l'Agence antidopage américaine. Présent à Doha, il y avait été sacré champion du monde sur la ligne droite.
afp/ace
"Tentative délibérée"
Coleman accuse l'AIU d'avoir en quelque sorte provoqué ce test manqué en décembre. "Je pense que la tentative du 9 décembre a été délibérée, pour me faire rater un contrôle. Ne me dites pas que j'ai raté un contrôle si vous vous faufilez devant ma porte à mon insu", écrit-il, assurant qu'"il n'y a aucune trace que quiconque soit venu chez moi". Le sprinter affirme en outre que les contrôleurs se sont rendus chez lui alors qu'il faisait des achats de cadeaux de Noël dans un centre commercial voisin, et que cela pouvait être vérifié par ses relevés bancaires.