"C'est génial de pouvoir faire du sport en famille. Je suis vraiment fière de porter ce nom", lâche la "petite" dernière du clan à Keystone-ATS. Elle n'imagine d'ailleurs pas une seconde pouvoir pratiquer un autre sport. "J'ai commencé très jeune. J'étais toujours aux côtés de mes soeurs (ndlr: Kaluanda, 29 ans, et Muswama, 27) sur leurs compétitions. Ca m'a influencée", sourit-elle.
Il y a d'un côté le risque lié au franchissement des haies, mais de l'autre l'avantage de pouvoir sans cesse progresser.
Mais la médaillée de bronze du Festival olympique de la Jeunesse européenne 2019 suit son propre chemin. "J'avais songé à ne faire que du sprint pur. Mais je voulais continuer l'heptathlon, ce qui m'a poussée à travailler plus intensément le 100m haies".
"C'est là qu'est née ma passion pour les haies", poursuit celle qui a réalisé son nouveau record personnel le 27 juin (13''37).
ats/lper
Sous la férule de Rothenbühler
Ditaji Kambundji a laissé de côté l'heptathlon afin de se consacrer aux haies depuis l'automne dernier. Elle s'entraîne désormais sous la férule d'un certain Adrian Rothenbühler, qui s'occupe également de Mujinga Kambundji.
Equilibre
Ditaji Kambundji est - presque - aussi rapide que la 6e des Mondiaux 2015 Noemi Zbären au même âge. Mais pas question pour l'instant de se consacrer totalement à l'athlétisme. "Il y a l'école, l'athlétisme, les amis. En ce moment, j'ai besoin de cet équilibre", lâche l'étudiante du gymnase sportif du Neufeld. La Bernoise s'entraîne actuellement deux heures par jour, cinq jours par semaine.
Rêve de Jeux
"Ca serait incroyable de participer à Paris 2024 avec elle (ndlr: Mujinga). Ca serait vraiment cool de me retrouver à ses côtés", lâche-t-elle le sourire aux lèvres. Et dès l'été prochain à Tokyo...? "On verra", tempère-t-elle forcément. Ditaji Kambundji est sans doute consciente qu'elle devra réussir 12''84 pour décrocher son ticket pour les prochains JO. Des minima actuellement hors de portée pour elle.