Michael Johnson conseille à Bolt de "ralentir"
L'Amrécicain Michael Johnson, ancien grand dominateur du 200 et du 400m, conseille à Usain Bolt, son successeur sur le trône du sprint mondial de "ralentir" la saison prochaine, afin notamment de ne pas s'épuiser mentalement.
Michael Johnson a conseillé à Usain Bolt de «ralentir»
la saison prochaine, dans une chronique à l'hebdomadaire américain
Newsweek. «Physiquement, il n'y a pas de doute qu'il peut
encore courir. Mais mentalement, c'est une autre histoire. Le plus
dur pour un jeune de 22 ans qui a tout gagné est de réussir à
rester motivé», a écrit «MJ», dépossédé de son record du monde
du 200 m par le Jamaïcain.
«L'année prochaine, il n'y a ni Jeux olympiques, ni Mondiaux.
Alors peut être serait-il bon qu'il lève le pied, qu'il participe à
des oeuvres de charité ou s'aligne sur une autre épreuve. A la
limite, il pourrait participer aux jeux du Commonwealth, avec le
maillot jamaïquain», a-t-il ajouté.
«Mais il y a aussi une autre raison qui plaide en faveur d'une
pause. Il a relancé l'intérêt de l'athlétisme. Mais aussi rapide
soit-il, il ne pourra pas battre ses records à chaque fois. Et sa
domination pourrait même ôter de l'intérêt puisque quand il
s'élance on sait qui va gagner», a ajouté Johnson, qui compare
Bolt à Tiger Woods, Wayne Gretzky et Michael Jordan, considérés
comme les no1 dans l'histoire de leur sport.
si/rou
Publié
Josephine Onyia suspendue deux ans
Josephine Onyia a été suspendue deux ans. L'Espagnole de 23 ans avait été contrôlée positive à un stimulant, la methylhexanamine, à Athletissima le 2 septembre 2008, où elle avait pris la 3e place du 100 m haies, puis onze jours plus tard à un anabolisant, le Clenbuterol, après sa victoire dans cette même épreuve lors de la Finale du Tour mondial à Stuttgart.
Alors que la Fédération espagnole (RFEA) avait exonéré son athlète de toute infraction aux règles antidopage, l'IAAF avait décidé de déposer deux appels auprès du TAS pour obtenir deux ans de suspension, en conformité avec le code mondial antidopage. Selon le TAS, ces deux infractions ont été considérées comme «seule et unique» car l'athlète n'avait pas été informée de la première violation au moment de la seconde.
La sanction prend effet le 22 septembre 2009. Mais l'athlète «pourra déduire de ces deux années les jours de suspension provisoire déjà accomplis» (316 jours), a précisé le TAS.