Kangogo (33 ans) a été contrôlé positif à la norandrostérone (stéroïde anabolisant) et à l'acétonide de triamcinolone (glucocorticoïde) lors de la dernière édition de Sierre-Zinal qu'il avait remportée devant l'Espagnol Andreu Blanes Reig et un autre Kényan, Patrick Kipngeno.
Le comité de direction de la course a par ailleurs indiqué qu’une procédure disciplinaire a été engagée à son encontre.
Cette annonce intervient alors que les cas de dopage se multiplient au Kenya depuis le début de l'année. Kangogo est ainsi le 21e athlète kényan suspendu en 2022 à la suite de suspicions ou de cas avérés de dopage.
Après la suspension en juillet de Lilian Kasait Rengeruk, finaliste du 5000 m aux Jeux olympiques de Tokyo, la fédération d'athlétisme kényane a annoncé avoir renforcé ses moyens afin de "démanteler les cartels et accélérer la guerre faite au dopage".
agences/alt
Le Kenya sur la liste de surveillance
Lundi, encore, un nouvel athlète kényan a fait l'objet d'une suspension -de 3 ans- par l'AIU pour un taux de testostérone anormalement élevé.
Une des principales nations de fondeurs au monde, le Kenya est placé depuis 2016 en catégorie A sur la liste de surveillance de l'athlétisme mondial et de l'Agence mondiale antidopage (AMA).