Les têtes d'affiche seront la sprinteuse jamaïcaine Shelly-Ann Fraser et les sauteurs en hauteur.
Les 14 meetings "Diamond League" sont dotés chacun de 480'000 dollars, pour un "prize money" total sur l'année de 8 millions de dollars, y compris les bonus réservés aux vainqueurs de chacune des 32 disciplines au terme de la saison.
Bolt de retour en juin ou en juillet
Blessé à un pied, Usain Bolt ne fera pas sa rentrée avant juin ou juillet (son calendrier reste entouré d'un point d'interrogation). Tyson Gay est suspendu tout comme Asafa Powell, Yelena Isinbayeva et Jessica Ennis goûtent ou sont en passe de goûter aux joies de la maternité, Mo Farah se tâte après son escapade sur marathon...
Les athlètes suisses feront de rares apparitions sur le circuit, essentiellement lors des étapes nationales à Lausanne (3 juillet) et Zurich (28 août). Première exception, la perchiste Nicole Büchler sautera vendredi à Doha. La Seelandaise veut "saisir sa chance".
si/tai
Un circuit encore perfectible
La Ligue de diamant continue à diviser les esprits. Les sceptiques regrettent que la Fédération internationale (IAAF) n'ait pas le pouvoir d'obliger les athlètes à participer à la série de meetings, les partisans avançant un certain succès auprès du public.
La "Diamond League" - qui va vivre sa 5e édition - a le mérite d'exister et de structurer le calendrier, mais il reste beaucoup à faire. "Le calendrier des meetings n'est pas encore autant harmonisé que pour le football", reconnaît Patrick Magyar, vice-président de la Ligue de diamant. Il déplore certaines collisions de dates. Le déroulement des meetings et la "mise en scène" dans les stades doivent aussi être améliorés.
La profusion des meetings, notamment aux échelons inférieurs, débouche parfois sur de grandes performances à de petites réunions placées très loin des projecteurs de la Ligue de diamant. De quoi faire de l'ombre au grand circuit et déconcerter parfois le grand public.