Zbären et Urech repartent avec des regrets, mais leur échec est relatif. La première nommée, en courant en 12''95 en séries et en 13''01 en demi-finales, a confirmé à 20 ans son statut d'espoir de la discipline. Dommage que l'Emmentaloise n'ait pas pu reproduire en demi-finale son très bon chrono du début d'après-midi, obtenu malgré un vent défavorable de 2,0 m/s. Un temps de 12''95 en demi-finale aurait précisément été suffisant pour entrer dans les huit.
La vice-championne du monde juniors est restée très proche de son record personnel (12''92) sur ses deux courses de la journée et n'a finalement pas grand-chose à se reprocher. Si sa technique reste perfectible, Noemi Zbären peut d'appuyer sur une vélocité et une explosivité qui devraient payer à terme.
Le "cas" Lisa Urech est différent. Cinquième de sa demi-finale en 13''10, l'"autre Bernoise" a évolué à un niveau supérieur à celui de ses dernières semaines, mais son manque de compétition après ses trois opérations à la hanche fut rédhibitoire.
"Je manque encore de c
onfiance et de constance après mes ennuis de santé. J'avais décidé de prendre des risques pour cette demi-finale mais ce n'est pas allé comme je voulais."
Irene Pusterla déçoit
La grande déception est venue d'Irene Pusterla. Depuis quelques saisons, la Tessinoise reste loin de son record de Suisse (6m84 en 2011). Elle n'a pas fait mieux mardi que 6m39 d'un concours de qualifications de niveau modeste, où un saut à 6m45 aurait suffi pour franchir le cap. Il y a quatre ans déjà, à Barcelone, Pusterla avait échoué au 13e rang. Le stade du Letzigrund lui convient pourtant bien d'ordinaire, comme l'avait montré sa 3e place au Werltklasse 2010.
Sur 800 m, le St-Gallois Hugo Santacruz est également resté à quai (24e des séries en 1'49''16), de même que le Zurichois Alexander Hochuli au triple saut (18e avec 15m95).
si/bond