Biwott s'est imposé en 2h10'34, un des chronos les plus lents de ces vingt dernières années à New York, sous les acclamations d'un public estimé autour des 2 millions de personnes. Kamworor a pris la 2e place 14 secondes, devant l'Ethiopien Lelisa Desisa (3e), et le tenant du titre, Wilson Kipsang, 4e et grand battu.
Mary Keitany s'est détachée autour du 34e km pour s'imposer en 2h24'25 chez les dames. La Kényane de poche (1m58, 42 kg) a décroché son deuxième succès d'affilée à Central Park, qui s'ajoute à ses deux succès au marathon de Londres (2011 et 2012). Keitany, 33 ans, a un palmarès vierge aux JO et aux Mondiaux sur la distance, elle qui privilégie les grands marathons lucratifs. Détentrice du deuxième chrono de tous les temps sur la distance (2h18'37), elle peut être considérée comme la meilleure coureuse hors stade au monde actuellement.
si/fg
Les Africains toujours dominateurs
Ce marathon new yorkais clôturait la saison des grands marathons et n'aura rien changé à la hiérarchie 2015, qui met plus que jamais en relief la domination écrasante des Africains. Cette année, 115 athlètes ont couru le marathon en moins de 2h10' (le seuil de l'excellence). Pas moins de 109 d'entre eux, soit 94,8 %, sont nés en Afrique (Kenya et Ethiopie pour l'immense majorité, plus cinq Erythréens et un Ougandais). Le meilleur Européen, l'Allemand Arne Gabius, est 67e (2h08'33).