"Tous ceux qui sont impliqués, officiels, managers ou entraîneurs, doivent payer le prix. Mais les athlètes normaux, ceux qui n'ont rien à voir avec l'affaire, ne doivent pas manquer une seule compétition", a déclaré le vice-président de l'IAAF, dans une interview à l'Association mondiale des journalistes professionnels (AIPS).
"Protéger les athlètes"
Pour l'ancien "tsar" de la perche, l'IAAF a le devoir d'agir dans cette affaire mais doit le faire "cas par cas, personne par personne". L'ex-champion, formé sous l'ex-URSS avant de régner sous les couleurs ukrainiennes, ne veut pas que des sportifs innocents soient privés de grandes compétitions comme il l'a été avec le boycott des JO de Los Angeles en 1984.
"Ce que j'ai vécu en 1984, ainsi que bon nombre d'autres athlètes, ne doit pas se reproduire, a insisté l'actuel dirigeant. On a la responsabilité de protéger les athlètes propres de toute forme d'exclusion de masse, on ne peut pas les punir".
agences/lper
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Réunion vendredi
Pour rappel, l'IAAF doit se réunir vendredi pour se prononcer par vote sur une éventuelle suspension de la Russie de toute compétition d'athlétisme, sanction recommandée par l'Agence mondiale antidopage après avoir révélé lundi son rapport accusant la Russie de dopage systématique.