"Il est complètement inconcevable que le président d'une Fédération internationale exige de l'argent d'athlètes, pour ensuite manipuler les résultats de contrôles anti-dopage", a souligné Thomas Bach dans le bi-hebdomadaire Kicker à paraître lundi. "On a touché le fond", a-t-il ajouté.
L'ancien président de l'IAAF, Lamine Diack, son conseiller juridique Habib Cissé et un ancien médecin de l'IAAF ont été mis en examen début novembre pour corruption passive. Il est soupçonné d'avoir fermé les yeux sur des cas de dopage, notamment d'athlètes russes, en échange d'argent.
L'athlétisme est plongé dans une tempête avec la suspension de la Fédération russe, dont les athlètes pourraient être privés des JO de Rio l'été prochain.
ats/alt
Tolérance zéro
Le patron du CIO a assuré qu'il ne devait y avoir "aucune tolérance, ce qui signifie que tous ceux qui étaient impliqués, que ce soient les athlètes, les entraîneurs, les médecins ou les fonctionnaires, doivent être sanctionnés".
"En même temps, il faut protéger les athlètes propres", a-t-il insisté. "L'IAAF doit maintenant voir quels sont les progrès qui ont été accomplis, et voir si les suspensions décidées peuvent être levées, et quand", a-t-il poursuivi.