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L'IAAF prête à bannir le Kenya des Jeux de Rio

Sebastian Coe et l'IAAF n'hésiteront pas à sévir contre l'athlétisme kényan. [Keystone - Andy Wong]
Sebastian Coe et l'IAAF n'hésiteront pas à sévir contre l'athlétisme kényan. - [Keystone - Andy Wong]
Le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) Sebastian Coe a rappelé que son instance n'hésiterait pas à bannir des Jeux olympiques les nations qui trichent avec le dopage, notamment le Kenya si cela est avéré.

"Nous savons qu'un nombre disproportionné de dégâts en terme de réputation sont causés par relativement peu de pays et nous devons être proactifs", a déclaré Coe au micro de BT Sport.

"Oui, si ça veut dire les exclure des championnats du monde ou des Jeux olympiques, alors nous devrons le faire", a-t-il ajouté.

"Je sais que l'Agence mondiale antidopage scrute avec attention l'Agence kényane antidopage. Nous surveillons cela à travers l'IAAF, bien évidemment, et le travail est en cours", a expliqué le président de l'instance, secouée depuis novembre par le dopage institutionnalisé découvert en Russie.

La Russie est depuis suspendue par l'IAAF, sa participation aux prochains Jeux de Rio étant soumise à un certain nombre de mesures à prendre sans délai dans la lutte contre le dopage.

Le Kenya, également montré du doigt par les spécialistes de la lutte antidopage, n'est lui pour le moment pas suspendu, car les preuves sont absentes.

ats/adav

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Isaac Mwangi a démissionné

La semaine dernière, des témoignages ont filtré laissant entendre, comme en Russie, que des pratiques dopantes avaient pu être liées à des tentatives ou des cas de corruption au sein de la Fédération kényane d'athlétisme (AK).

Mercredi, le directeur général de l'AK, Isaac Mwangi, accusé par deux athlètes kényanes de leur avoir demandé un pot-de-vin en 2015 en échange d'une réduction de leur suspension pour dopage, a décidé de quitter son poste le temps de l'enquête.

Isaac Mwangi a été accusé par Francisca Koki Manunga (400 m haies) et Joyce Zakari (400 m) d'avoir demandé le 16 octobre 2015 que lui soient versés 2,5 millions de shillings (environ 23'700 francs) en échange de suspensions allégées.

Les deux athlètes avaient été contrôlées positives à un produit masquant interdit lors des Mondiaux de Pékin en août 2015. Elles ont, selon leurs affirmations, refusé le marché proposé par Mwangi et, fin novembre 2015, la Fédération kényane les suspendait pour quatre ans.