La Russie avait été suspendue provisoirement en novembre dernier après la publication d'un rapport accablant de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur les pratiques en vigueur dans le pays, facilitées par les complicités de responsables fédéraux.
Vendredi, le Norvégien Rune Andersen, chef de l'unité spéciale de l'IAAF chargé d'instruire le dossier, a présenté un rapport en demi-teinte au président de l'instance, Sebastian Coe, et au Conseil de l'IAAF. Certes, la Russie a fait de "considérables progrès" depuis sa suspension, en novembre dernier, mais il reste encore un "travail significatif à accomplir pour remplir les critères permettant une réhabilitation."
Le Conseil de l'IAAF a donc décidé de maintenir sine die la sanction frappant l'un des plus puissants pays de l'athlétisme mondial. Une nouvelle estimation de la situation devrait avoir lieu avant les Jeux de Rio.
afp/fg
Cinq pays en situation très critique
Cinq pays, dont le Kenya et l'Ethiopie, sont en situation très critique concernant leur programme antidopage jugés insuffisants, a assuré vendredi l'IAAF à Monaco. "Il y a cinq pays que le conseil de l'IAAF estime être en situation très critique à différents degrés", a déclaré le président de l'IAAF Sebastian Coe. Il s'agit du Maroc, de l'Ukraine, du Belarus, de l'Ethiopie et du Kenya. "Il n'y a pas de sanctions immédiates, il s'agit juste d'un sérieux rappel à l'ordre", a-t-il précisé.