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Doublé kényan et suisse

Manuela Schar et Marcel Hug réalisent un doublé suisse en fauteuil roulant au 121e marathon de Boston. [CJ Gunther]
Manuela Schär et Marcel Hug réalisent un doublé suisse en fauteuil roulant au 121e marathon de Boston. - [CJ Gunther]
Geoffrey Kirui chez les hommes et Edna Kiplagat chez les dames ont remporté le 121e marathon de Boston, apportant un doublé au Kenya. Les Suisses ont, eux, réussi un doublé dans l'épreuve en fauteuil roulant avec les victoires de Marcel Hug et Manuela Schär.

Geoffrey Kirui, 24 ans, s'est imposé en 2h09'37, devançant de 21 secondes l'Américain Galen Rupp, qui n'a pas pu résister à son accélération à six kilomètres de l'arrivée. Le Japonais Suguru Osako a complété le podium.

Chez les dames, la double championne du monde (2011, 2013) Edna Kiplagat, 37 ans, a remporté son 1er marathon de Boston en 2h21'52.

Doublé Suisse en fauteuil roulant

En fauteuil roulant, Marcel Hug s'est imposé pour la 3e fois de suite à Boston. La preuve que le Soleurois de 31 ans a encore faim de victoires, lui qui avait tout raflé l'an dernier avec cinq victoires en marathon (Boston, New York, Chicago, Berlin, Londres) mais aussi deux titres olympiques à Rio (marathon et 800 m).

Manuela Schär avait, elle, dû se contenter de la 2e place l'an dernier à Boston. Cette année elle n'a laissé personne la devancer, s'offrant son 2e succès dans un grand marathon après celui de Berlin en 2016.

ats/savi

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Kathrine Switzer, 50 ans après

Ce marathon avait lieu 50 ans après les événements rocambolesques de l'édition 1967, autour de la participation de Kathrine Switzer. L'Américaine, pionnière de la course à pied féminine sur les longues distances, avait été la 1re femme à courir un marathon en étant officiellement enregistrée, contre l'avis des organisateurs.

A l'époque, ce sport était considéré comme dangereux pour les femmes. Le directeur du marathon de Boston Jock Semple avait tenté en vain, en pleine course, d'empêcher Switzer de poursuivre son parcours en se précipitant sur le tracé. Mais l'ami de l'athlète avait pu repousser le directeur dans une scène montrée notamment dans le documentaire "Free to Run" du Genevois Pierre Morath.