Le 10 décembre, l'AMA a exclu la Russie des Jeux olympiques pour quatre ans, afin de punir Moscou d'avoir récidivé dans la triche en falsifiant des données remises à l'agence.
Fin décembre, l'agence russe antidopage Rusada a annoncé avoir contesté cette exclusion auprès de l'AMA, laquelle doit maintenant saisir le TAS dont la décision sera définitive.
Si le TAS confirme l'exclusion de la Russie, cela n'empêchera pas des sportifs russes considérés comme "propres" de participer aux prochains Jeux olympiques de Tokyo (cet été) sous bannière neutre, comme cela fut le cas lors des JO d'hiver de Pyeongchang, en 2018.
ats/ace
Les faits
L'AMA a décidé le 9 décembre d'interdire à la Russie de participer pour quatre ans aux principaux évènements internationaux, notamment les JO 2020 et 2022 et la Coupe du monde 2022 de foot. Si les sanctions sont aussi lourdes, c'est que l'AMA a estimé que la Russie avait "manipulé" les données du laboratoire antidopage de Moscou lui ayant été transmises en début d'année, un énième rebondissement dans un scandale qui a démarré avec la révélation en 2015 d'un dopage institutionnel pratiqué depuis 2011 et impliquant hauts fonctionnaires, agents secrets et fioles d'urine trafiquées.