"Ce qui est important pour le CIO et les fédérations internationales c'est que nous ayons une décision (du TAS) ne laissant aucune place à l'interprétation", a déclaré la patron du CIO Thomas Bach. "S'il y a de la place pour l'interprétation, cela conduirait à une totale confusion", a-t-il ajouté.
Selon plusieurs sources proches du dossier interrogées vendredi par l'AFP en marge de la session, la décision du TAS pourrait ne pas être rendue avant le mois de mai.
"Malheureusement nous ne contrôlons pas le rythme de la procédure, mais nous espérons une décision aussi rapide que possible afin de pouvoir prendre les mesures nécessaires", a estimé M. Bach.
"Nous ne sommes pas encore à la fin de cette saga", a constaté Witold Banka, le nouveau président de l'AMA, qui s'exprimait devant la centaine de membres de l'instance olympique.
afp/ace
L'affaire
L'AMA a saisi jeudi le TAS concernant le dossier du dopage russe, après avoir prononcé le 9 décembre l'exclusion de la Russie des Jeux olympiques de Tokyo et des compétitions internationales pour 4 ans. Le TAS, qui siège à Lausanne, doit désormais rendre une décision qui sera définitive et exécutoire. Malgré l'exclusion de la Russie, les athlètes russes pourront participer sous drapeau neutre aux compétitions à condition de prouver qu'ils ne sont pas en cause dans cette vaste affaire, comme cela a été le cas aux JO d'hiver 2018.