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Sergei Aschwanden: "on aurait pu attendre quelques jours de plus"

Sergei Aschwanden était l'invité de "La Matinale" mardi. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Sergei Aschwanden était l'invité de "La Matinale" mardi. - [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Invité de "La Matinale", Sergei Aschwanden est revenu sur le report des Jeux olympiques de Tokyo. Médaillé de bronze en judo à Pékin en 2008, le Vaudois aurait, à titre personnel, attendu encore un peu avant de prendre une décision définitive.

"En tant que sportif, quand on est conditionné à se préparer pour un tel événement, on accepte la décision, estime Sergei Aschwanden. Ce qui est important, c'est que ces Jeux n'ont pas été annulés, mais reportés. On replanifie donc une préparation pour être au top quelques mois plus tard. Je pense que la plupart des athlètes n'ont pas de problèmes avec ces décisions et qu'ils ont l'habitude de travailler sur diverses échéances. Un report de quelques mois est tout à fait gérable."

Mais l'ancien judoka souligne néanmoins un problème de taille. "Là où ça devient complexe, c'est qu'en 2021, la plupart des fédérations internationales ont des championnats continentaux ou mondiaux. Ce n'est pas évident de travailler avec en point de mire deux pics dans la saison. En revanche, cela devient complexe au niveau du mental et de l'approche psychologique."

Sergei Aschwanden, médaillé de bronze en judo des Jeux de Pékin 2008 et désormais directeur du Centre des Sports de Villars SA à Villars-sur-Ollon (La Matinale du 25.03.20)
Sergei Aschwanden, médaillé de bronze en judo des Jeux de Pékin 2008 et désormais directeur du Centre des Sports de Villars SA à Villars-sur-Ollon (La Matinale du 25.03.20) / RTS Sport / 12 min. / le 25 mars 2020

Si Sergei Aschwanden comprend la décision du CIO, il estime qu'elle a été un peu précipitée. "A titre personnel, j'aurais encore attendu un petit peu avant de prendre une décision définitive. On parle du plus grand événement sportif au monde. Surtout que du côté de l'Asie, le virus semble se calmer, il y a des signaux positifs."

"On a aussi eu une certaine instrumentalisation de ce sujet au travers des réseaux sociaux, soit par des comités nationaux olympiques, notamment le comité olympique du Canada qui a menacé le CIO de boycott, poursuit-il. Certains comités ont précipité leur position. Mais j'insiste, il n'est pas question de minimiser la situation."

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