Des kits de tests ont été envoyés aux athlètes, lesquels doivent ensuite produire des échantillons de leur sang et de leur urine lorsqu'ils reçoivent un appel inopiné de l'Usada. Les tests sont surveillés par un contrôleur via une application comme Zoom ou FaceTime.
Si l'athlète se filme prélevant une goutte de son propre sang, ce n'est pas le cas de sa collecte d'urine, pour des raisons d'intimité. Pour éviter toute triche, il doit filmer ses toilettes en direct pour prouver à l'Usada que personne d'autre n'est présent dans la pièce et qu'aucun échantillon n'est caché.
L'athlète urine ensuite dans le flacon sans se filmer, et, ceci fait, se remontre face caméra pour coller une étiquette thermosensible sur ledit flacon, prouvant que l'urine est chaude et donc la sienne. Toute cette phase est chronométrée par le contrôleur de l'Usada, laquelle peut-être ensuite amenée à comparer l'analyse d'urine avec les tests précédents de l'athlète.
ats/fg
Katie Ledecky convaincue
Une quinzaine d'athlètes se sont portés volontaires pour participer à ce programme, parmi lesquels les nageuses multimédaillées d'or olympique Katie Ledecky et Lilly King, ainsi que le sprinter Noah Lyles, champion du monde du 200m en titre. "Je me sentais très à l'aise avec l'ensemble du processus.", a déclaré à USA Today Katie Ledecky qui a effectué son premier test lundi dans son appartement en Californie, ajoutant "c'est le moment idéal pour l'essayer compte tenu de la situation".