"J'ai déclaré à plusieurs reprises que le CIO considérait comme
sage l'attribution des Jeux à Pékin et nous n'avons aucun regret",
a déclaré Jacques Rogge.
"Tout d'abord, Pékin avait un excellent projet, probablement le
meilleur de tous. Aux Jeux, nous voulons de la qualité et avec la
Chine nous l'avons", a commenté le Belge. "Ensuite, la Chine était
candidate pour la deuxième fois et enfin, il s'agissait, énorme
plus-value, d'accorder au cinquième de l'humanité les Jeux
Olympiques", a-t-il poursuivi.
"Pour toutes ces raisons, nous devions attribuer les Jeux à la
Chine", a-t-il dit. Par ailleurs, Jacques Rogge a estimé "qu'il n'y
avait pas de réel élan en faveur d'un boycott de la part des
gouvernements".
Pour la liberté d'expression mais...
"Il y a des discussions actuellement sur l'éventualité d'un
boycott lors de la cérémonie d'ouverture mais je n'ai pas de
commentaires spécifiques à faire sur ce sujet", a-t-il ajouté.
"C'est aux chefs de gouvernements de décider s'ils veulent venir ou
non à Pékin. Ce n'est pas un domaine dans lequel le CIO est amené à
intervenir", a-t-il précisé.
Enfin, le président Rogge a affirmé que le CIO était "pour la
liberté d'expression" à condition qu'elle demeure "non violente et
digne". "Nous préférerions ne pas avoir de manifestations", mais le
cas échéant et à ces conditions, "nous les respecterions", a-t-il
conclu.
afp/bao