Et avec l'actuelle recrudescence mondiale du coronavirus, y compris au Japon, la tenue des Jeux, reprogrammés du 23 juillet au 8 août 2021, est loin d'être acquise. Officiellement, les organisateurs continuent d'affirmer haut et fort qu'ils pourront se tenir cet été, même si le virus n'est pas sous contrôle d'ici là.
"Tout peut arriver", avait toutefois glissé la semaine dernière Taro Kono, un ministre clé japonais, ajoutant que les organisateurs devaient "réfléchir à des plans de secours" au cas où.
Le coeur n'y est plus
Le coeur des Japonais n'y est plus: un récent sondage a montré que 80% étaient opposés à la tenue des JO cette année, 35% étant favorables à leur annulation et 45% à un nouveau report.
L'état d'urgence a été réinstauré à Tokyo et dans 10 autres départements japonais et le comité d'organisation des JO a mis en place des mesures censées empêcher une propagation du coronavirus, même sans vaccin, comme des tests réguliers pour les sportifs, des déplacements limités aux sites olympiques et des spectateurs réduits au silence pour éviter les postillons.
agences/tai
Les Jeux les plus chers de l'histoire
Si des questions cruciales n'ont pas encore été tranchées, comme la présence ou non de spectateurs venant de l'étranger, une certitude déjà: les JO de Tokyo, les 2es organisés dans la cité nipponne après 1964, seront les JO d'été les plus chers de l'histoire.
Le surcoût causé par le report et la mise en place d'un protocole sanitaire face au coronavirus a été chiffré à près de 2,48 milliards de francs, portant le total du budget officiel des JO de Tokyo à 14 milliards de francs.