Ralph Stöckli et Cie bien mal embarqués

Contre l'équipe à la feuille d'érable, championne du monde en
titre et à nouveau favorite à domicile, Ralph Stöckli et consorts
n'ont pas eu l'ombre d'une chance. Ils ont jeté l'éponge après le
septième end, au terme duquel ils étaient menés 8-3. Dès le premier
end, ils ont été sous pression.

Le numéro 3 très fébrile

Les chances de qualification pour les playoff sont désormais
faibles, toute nouvelle défaite étant bien sûr interdite. Les
Helvètes peuvent se mordre les doigts d'avoir laissé passer leur
chance face à la France, largement à leur portée. A deux reprises
au moins dans cette rencontre, ils ont raté une occasion en or de
faire la différence. Le "team" de Stöckli a toutefois sauvé
l'honneur en battant la Norvège 3-2.



La Suisse est apparue une nouvelle fois très friable au poste de
numéro 3, occupé par le jeune Glaronais Jan Hauser. Ce dernier
expliquait: «Nous n'arrivons pas à nous adapter aux conditions.
Les pierres avec lesquelles nous jouons d'habitude adhèrent
beaucoup mieux à la glace. Ici, nous avons de la peine à
"comprendre" la glace, dont les caractéristiques changent
constamment. Nous n'arrivons tout simplement pas à nous
exprimer.»

Des nouvelles pierres problématiques

Les pierres utilisées à Moncton sont d'une nouvelle génération.
Elles n'ont été testées que récemment, aux Mondiaux juniors. A
défaut de qualification pour les playoff, les joueurs de Bâle Regio
devront au moins veiller à terminer dans les huit premiers, sans
quoi ils n'auraient pas le droit de participer aux sélections
nationales pour les Jeux de Vancouver.



si/mor