Ricky Barnes toujours leader à un tour de la fin

Le surprenant Américain Ricky Barnes a gardé la tête de l'US
Open de golf, le deuxième Majeur de la saison, dimanche à
Farmingdale (New York) à l'issue du 3e tour, alors que Phil
Mickelson, à six coups du leader, peut encore jouer la victoire
lundi.



Si Mickelson, follement encouragé par les foules new yorkaises,
peut rêver de remporter son premier US Open après quatre places de
dauphin, il en va un peu différemment de Tiger Woods. Le gain d'un
15e tournoi du Grand Chelem paraît en effet compliqué pour le no1
mondial, qui compte 9 coups de retard sur le leader après avoir
rendu une carte de 68, à 2 sous le par, dimanche. Son 74 du premier
tour pèse en effet encore très lourd sur sa carte de score.

Vainqueur connu lundi soir

La météo, qui n'a cessé de perturber le tournoi depuis le début,
a été assez clémente dimanche pour permettre de terminer le 3e tour
et de faire débuter le 4e et dernier dans la foulée, sans espoir
toutefois de le conclure avant la nuit. Le nom du vainqueur ne sera
donc connu que lundi.



Mickelson, 39 ans, triple vainqueur en Majeur (Masters 2004, 2006
et USPGA 2005), a réalisé un troisième tour en montagnes russes
avec sept birdies mais quatre bogeys et un double bogey pour un
total de 208, 6 de plus que Barnes. Ce dernier va attaquer le
dernier tour de l'US Open en leader alors qu'il n'a jamais fini
dans le Top 10 d'un tournoi PGA depuis son passage pro il y a 6
ans.

Drôle de quatuor

"Cela laisse un goût amer de finir sur un bogey au 18e trou
mais quand on finit dans le par (70) le troisième tour d'un US
Open, on ne doit pas se plaindre", a déclaré Barnes, champion
des Etats-Unis amateur en 2002. Avant l'entame du dernier tour, il
compte un coup d'avance sur son compatriote Lucas Glover et cinq
sur le duo anglo-américain Ross Fisher-David Duval.



Un drôle de quatuor: Barnes et Glover sont issus des
qualifications, Fisher peut encore devenir le premier Européen à
remporter l'US Open depuis près de 40 ans (1970) alors que Duval,
vainqueur du British Open en 2001, convoite sa première victoire
depuis... huit ans.

Public acquis à la cause de Mickelson

"Je me suis battu toute la journée pour rester dans le par,
c'est ce qu'il fallait que je fasse pour me donner une chance dans
le dernier tour, a indiqué Mickelson. J'ai le sentiment
d'être à 18 bons trous (de la victoire). Je crois que je
fais assez de birdies pour pouvoir signer un -5 ou un -6. Il me
faut me lancer dans une bonne dynamique au cours du dernier
tour."



La révélation du cancer du sein de sa femme Amy et l'attitude
publique du Californien face à cette épreuve lui valent une cote
d'amour inégalée aux bords des fairways du difficile parcours de
Bethpage Black. Même Tiger Woods n'a pas droit à tel traitement de
faveur. Après l'US Open, Mickelson a prévu de faire une pause pour
s'occuper de son épouse, qui va entamer son traitement en
juillet.



agences/alt