Publié

Lambiel: "une revanche à prendre sur Pluschenko"

Le compte à rebours a commencé pour le "Prince de Saxon".
Le compte à rebours a commencé pour le "Prince de Saxon".
Stéphane Lambiel explique les raisons de son retour. Ce printemps, une physiothérapeute l'a beaucoup aidé pour renforcer ses adducteurs, qui lui avaient contraint d'arrêter. Le Valaisan rêve à nouveau d'or olympique.

Avant de s'envoler pour un camp d'entraînement de quinze jours à
Toronto, Stéphane Lambiel s'est expliqué dimanche sur les raisons
qui ont motivé son retour à la compétition, annoncé la veille.
Interview.



- Au-delà de votre blessure aux adducteurs, nous avons eu
l'impression, lorsque vous avez annoncé votre retrait en octobre
2008, qu'une certaine fatigue face aux contraintes et à la pression
de la compétition avait joué un rôle dans votre décision d'arrêter.
Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui?




STEPHANE LAMBIEL: A l'époque, j'avais vraiment
tout tenté pendant sept mois (ndlr: entre les Mondiaux de Göteborg
en mars 2008 et l'annonce de son retrait) pour être en forme. Mais
je ne pouvais pas continuer ainsi. Je devais prendre le temps de me
soigner.



Ce printemps au Canada, j'ai rencontré une physiothérapeute qui
m'a beaucoup aidé. Son traitement me fait beaucoup de bien. Je fais
du gainage pour renforcer la musculature et des exercices pour le
bassin qui permettent de réduire la pression sur les adducteurs, de
les soulager.

"Mentalement, ça va beaucoup mieux"

- Quel est votre état de forme?



STEPHANE LAMBIEL: La forme est bonne. Il y a un
an, je ne pouvais m'entraîner que deux ou trois jours par semaine.
Maintenant, je peux me préparer tous les jours. Mentalement, ça va
beaucoup mieux quand tu sais que tu peux à nouveau tirer sur la
machine.



- Votre résultat aux Jeux influencera-t-il votre décision
quant à une éventuelle poursuite de votre «deuxième carrière»
au-delà de Vancouver?




STEPHANE LAMBIEL: Je vais tout mettre en oeuvre
pour obtenir le meilleur résultat possible à Vancouver. Avec
pourquoi pas la médaille d'or. J'ai une petite revanche à prendre
sur Plushenko après ma deuxième place en 2006. En ce moment, je
n'ai pas de projet pour l'après-Vancouver.



Propos recueillis par l'agence Sportinformation

Publié