Le plaisir avant tout
Avec 29 victoires de Coupe du monde à 29 ans, Fanny Smith pourrait tout à fait se sentir rassasiée. Or ce mot ne trouve pas d'écho dans la vie de la Vaudoise. Sur le circuit depuis 2008, la Villardoue conserve finalement la même passion qu'à ses 16 ans au moment de débarquer parmi les pros.
"J'ai toujours énormément de plaisir, glisse-t-elle au téléphone depuis le site olympique. Mais je me mets une immense pression." Une pression qui induit forcément de grands objectifs, surtout lors d'une saison olympique. "C'est clair que les JO sont importants. Seulement c'est une course d'un jour avec énormément de paramètres qui entrent en jeu".
Une piste assez lente
Excellente technicienne au physique irréprochable, Fanny Smith apprécie les pistes avec de la vitesse et des sauts. Ce n'est visiblement pas le cas en Chine. "Il n'y a rien d'impressionnant", précise-t-elle en essayant d'être la plus diplomate possible.
Mais la Vaudoise apprécie le fait d'avoir pu visiter le site en amont: "De cette façon on va pouvoir donner notre feedback".
ats/tzing
Huit pour quatre places chez les hommes
La concurrence est rude dans le camp masculin helvétique en skicross. Huit athlètes peuvent espérer être du voyage en Chine pour les JO, alors qu'il n'y a que quatre places. Si Alex Fiva et Jonas Lenherr sont certainement les mieux armés, six autres athlètes veulent l'un des quatre tickets olympiques. Derrière Fiva et Lenherr, Ryan Regez, Joos Berry, Marc Bischofberger, Tobias Baur, Armin Niederer et Luca Lubasch luttent dans une féroce compétition interne.