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Lambiel: "aux Jeux, on va se battre comme des lions"

Stéphane Lambiel veut encore améliorer sa chorégraphie.
Stéphane Lambiel veut encore améliorer sa chorégraphie.
Au lendemain de sa médaille d'argent décrochée aux Championnats d'Europe, Stéphane Lambiel estime avoir une marge de progression importante. Il ne vise rien de moins que la plus haute marche du podium olympique.

En conquérant la médaille d'argent aux Championnats d'Europe à
Tallinn au terme d'un très brillant programme libre, Stéphane
Lambiel a donné corps à son rêve de titre olympique. "J'ai de
la marge, je ne vois pas de limite dans ma progression",

a-t-il dit au lendemain de sa performance.



Maints observateurs neutres ont souligné le plaisir qu'ils ont eu
à assister à une passionnante bataille entre les revenants Evgeni
Plushenko et Lambiel et le tenant du titre Brian Joubert. "Ce
fut une belle compétition. Plushenko et Lambiel sont les seuls à
avoir une forte personnalité sur la glace, ça fait du bien au
patinage"
, a relevé le Français Philippe Candeloro,
vice-champion du monde en 1994.

Seul patineur à placer deux quadruples

Jeudi, le public
a retrouvé techniquement le Lambiel d'il y a trois ou quatre ans,
sûr sur le plan athlétique et en même temps plus mûr
artistiquement. Le Valaisan fut le seul à vriller deux quadruples
sauts dans son libre. Dans ces conditions, l'absence de triple axel
(le double tout de même) n'est pas préjudiciable.



"J'ai encore une belle marge, cette marge qui peut me faire
gagner à Vancouver"
, a affirmé Lambiel, en songeant à sa chute
qui lui a fait perdre quatre ou cinq points dans sa séquence de
petits pas et à une combinaison qu'il n'a pas présentée, notamment.
Malgré cela, il a titillé son meilleur score absolu et concédé
moins de quatre points dans le libre à Plushenko.



A trois semaines de Vancouver, Lambiel déborde de confiance:
"Le corps est prêt. Aux Jeux, on va se battre comme des lions,
on n'aura pas le droit à l'erreur. Je vais devoir encore améliorer
ma chorégraphie. Elle demande beaucoup d'énergie"
. Le double
champion du monde n'oublie pas d'où il (re)vient: "Le chemin a
été très dur, avec beaucoup d'obstacles. Aujourd'hui, je suis fier
de moi, de mon travail, de n'avoir jamais lâché.
"



si/ggol

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