Pour justifier sa recommandation, qui intervient à quelques jours du début des Jeux paralympiques (4-13 mars), le CIO met en avant un "dilemme": "Alors que les athlètes de Russie et du Bélarus pourraient continuer à participer à des événements sportifs, de nombreux athlètes ukrainiens sont empêchés de le faire en raison de l'attaque contre leur pays."
Russes et Bélarusses mis au ban
Pour le résoudre, elle "recommande aux Fédérations internationales de sport et aux organisateurs de manifestations sportives de ne pas inviter ou de permettre la participation d'athlètes et de représentants officiels russes et bélarusses aux compétitions internationales".
Si le CIO devait être massivement suivi par les fédérations internationales, la Russie rejoindrait la Yougoslavie de Slobodan Milosevic et l'Afrique du Sud de l'apartheid dans l'histoire des grands parias du sport international.
agences/lper
Le CIO salue les appels à la paix
Rompant avec sa tradition d'exigence de neutralité des sportifs, le CIO a salué "les nombreux appels à la paix lancés par les athlètes, les responsables sportifs et les membres de la communauté olympique mondiale. Le CIO admire et soutient en particulier les appels à la paix des athlètes russes".
Sanction contre Poutine
Autre mesure, symbolique mais forte, le CIO a aussi retiré "l'ordre olympique" à tous les hauts responsables russes, à commencer par le président Vladimir Poutine.
Basket: clubs russes exclus
Les clubs russes engagés en Euroleague et en Eurocup ont été suspendus de ces 2 compétitions en raison de "la guerre en Ukraine. La participation du CSKA Moscou, de Kazan et du Zenit Saint-Pétersbourg à l'Euroligue est suspendue, de même que celle de Kouban Krasnodar à l'Eurocup", précise l'Euroleague Commercial Asset dans un communiqué.