Les Lakers ne sont plus qu'à un succès de la finale

Il faudrait maintenant un miracle pour que les Texans remportent
les trois derniers matches de la série, dont deux à l'extérieur. Un
miracle a déjà failli se produire en fin de rencontre. Revenus à
deux points des Lakers, après avoir été menés toute la rencontre,
les Texans ont eu la «balle de match». Mais à l'ultime seconde,
Brent Barry, par ailleurs excellent de précision à distance avec 5
paniers à 3 points, a manqué le tir de la victoire, victime d'un
marquage très serré de Derek Fischer.



«Il faut reconnaître que les Lakers ont été meilleurs. Nous
n'avons jamais mené au score. Sur mon dernier tir, je ne vois pas
Fischer arriver», a constaté dépité Barry.

Un début de match impressionnant

Les Lakers, dominateurs au rebond et inspirés par le MVP de la
saison, Kobe Bryant (28 points et 10 rebonds), ont réussi une
entame impressionnante en comptant jusqu'à 14 points d'avance en
milieu du premier quart-temps (22-8). Et malgré des soucis de
fautes, avec quatre joueurs à 3 fautes à la mi-temps, les
Californiens se sont ensuite appliqués à résister, également aidés
par la faillite de l'Argentin Manu Ginobili.



«Nous avons été actifs et agressifs. Bien plus que lors du match
précédent. Barry les a bien aidés d'autant que Manu (Ginobili) n'a
pas été bon. Mais il nous reste encore du travail», a commenté Phil
Jackson, l'entraîneur des Lakers, qui ont mis fin à une série de 13
succès de rang des Spurs dans leur salle lors des phases finales
2007 et 2008. Les Californiens ont l'occasion de se qualifier pour
la finale NBA, qui serait leur première depuis celle perdue contre
Detroit en 2004, lors du match no 5 jeudi dans leur salle.



si/alt