Cette réunion à huis clos, organisée au siège du Comité international olympique (CIO) à Lausanne, avait déjà amorcé l'an dernier la réintégration sous conditions des deux pays au sport mondial.
Le signal de cette année est clair: la présidente de la commission des athlètes du CIO, la Finlandaise Emma Terho, a elle aussi "exprimé son approbation pour cette demande" des fédérations et des CNO, précisant que "globalement, la grande majorité des sportifs est d'avis que les athlètes ne devraient pas être punis pour les actions de leurs gouvernements".
Et alors que le CIO martèle depuis mars qu'il décidera d'une éventuelle admission des Russes et Bélarusses "au moment approprié", elle a ajouté que "la clarté sur (cette) question serait appréciée par les athlètes, car les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas", selon le communiqué.
ats/bao
Conditions strictes
Le CIO s'est, de son côté, s'est bornée à "confirmer que la participation de tels athlètes individuels neutres aux JO ne pourrait se produire que sous les strictes conditions" fixées en mars pour leur retour en compétition internationale: sous bannière neutre, en excluant les sports d'équipe, et à condition de n'avoir pas activement soutenu le conflit en Ukraine.