Ponti, qui a renoncé à s'aligner sur le 200m 4 nages, avait nagé en 21"53 lors des séries, soit à seulement 0"03 de son record du monde.
"Je n’avais pas d’attente particulière sur cette demi-finale même si je sais que ce bassin de Budapest est très rapide, souligne Noè Ponti. J’étais tout simplement très concentré. La clé dans un 50m est de ne commettre aucune faute."
La concurrence loin derrière
La question désormais est de savoir ce que nous réserve Noè Ponti pour la finale de mercredi. Mais une chose est sûre: il tient vraiment à se faire pardonner son échec des Jeux de Paris, cette médaille de bronze du 100m papillon qu’il a perdue pour 0’’10.
On voit mal d’ailleurs comment l’or pourrait lui échapper dans la mesure où le Néerlandais Nyls Kostranje, deuxième de ces demi-finales, a été crédité d’un temps de 21’’81. Cet écart de 0’’38 sur Noè Ponti semble tout simplement vertigineux.
Roman Mityukov a, pour sa part, échoué dès les séries du 100m dos. Le médaille de bronze de Paris sur 200m dos a nagé un chrono de 51''74 qui ne pouvait lui permettre de passer ce premier stade de la compétition.
ats/alt