Modifié

Valentino Rossi: "J'ai toujours voulu piloter des voitures de courses" 

Valentino Rossi en toute décontraction dans son garage en rencontrant la RTS.
Valentino Rossi en toute décontraction dans son garage en rencontrant la RTS.
Dans le cadre de sa nouvelle vie dans le championnat du monde d'Endurance (WEC), Valentino Rossi a reçu RTSsport à Spa-Francorchamps lors de la 3e manche de la saison. Il a évoqué sa passion pour les quatre roues, ses débuts dans la catégorie et l'importance de la prochaine manche: les 24H du Mans (15-16 juin).

L’histoire de Valentino Rossi dans le monde des sports motorisés connait cette année un nouveau chapitre. Après 21 ans en MotoGP, "Il Dottore" a voulu réaliser l’une de ses passions: participer à des courses de voiture. Un monde auquel il s’était déjà frotté durant sa carrière à deux roues.

Durant les années 2000, Rossi a effectué des tests de Formule 1 avec Ferrari et a également disputé quelques courses de rallye, dont 3 manches du championnat du monde. Au début des années 2010, il s’est intéressé aux catégories GT en effectuant quelques courses. Il y a trouvé sa voie pour sa deuxième vie.

Valentino Rossi sur 4 roues: une nouvelle passion
Valentino Rossi sur 4 roues: une nouvelle passion / Sport dimanche / 4 min. / le 12 mai 2024

"Piloter des voitures de courses a toujours été ma passion, confie le nonuple champion du monde de moto. Durant des années, j’ai cherché à comprendre lesquelles me correspondaient le plus. J'en suis arrivé à la conclusion que ce sont les voitures de GT (ndlr: Grand Tourisme). Les voitures sont belles et amusantes à conduire. Et contrairement au rallye, on est sur la piste, ce que je préfère car j’y suis plus habitué."

Après deux années dans le championnat "GT World Challenge", Valentino Rossi intègre donc le championnat le plus prestigieux des courses d’endurance automobile avec le Team WRT. Ses débuts y sont prometteurs. La BMW M4 GT3 numéro 46, qu’il partage avec Ahmad Al Harthy et Maxime Martin, termine 4e de sa catégorie lors de la course d’ouverture au Qatar et 2e lors de la deuxième épreuve de la saison à Imola, en Italie. La troisième étape à Spa s’est moins bien terminée avec un abandon en raison d’un accrochage avec un autre véhicule.

La BMW M4 GT3 pilotée par Valentino Rossi. [IMAGO/Eibner - IMAGO/Augst / Eibner-Pressefoto]
La BMW M4 GT3 pilotée par Valentino Rossi. [IMAGO/Eibner - IMAGO/Augst / Eibner-Pressefoto]

Malgré tout, l’équipage 46 est actuellement 4e du championnat du monde. "On a fait un très bon début de saison grâce à de bonnes stratégies, surtout à Imola, note l'Italien. Le feeling est bon."

Un début de saison qui sert également de préparation au "Dottore" en vue des 24H du Mans. Une course légendaire, si ce n’est la plus mythique du monde. Près de 300'000 personnes sont attendues sur le circuit de la Sarthe les 15 et 16 juin prochain.

Au Mans, la qualité de pilotage ne fait pas tout. Les pilotes parcourent deux tours d’horloge complets, quelles que soient les conditions météorologiques. Valentino Rossi se réjouit d'y être: "Il s'agit d'une course spéciale, la plus fameuse du monde. Ce sera un grand événement avec beaucoup de gens (ndlr: il se disputera à guichets fermés). Je me réjouis de piloter sur cette piste et j’espère qu’on fera un bon résultat."

Anthony Loewer, à Spa-Francorchamps

Publié Modifié

"Je suis encore de très près la MotoGP"

Valentino Rossi a confié à l'AFP qu'il ne sera pas simple pour son compatriote Francesco Bagnaia (Ducati) de décrocher un 3e titre mondial consécutif cette saison. "Je suis encore de très près la MotoGP et notamment les pilotes passés par mon académie (ndlr: la VR46 Riders Academy), souligne l'Italien. Ils sacrifient tout pour décrocher la victoire et quand ils gagnent, je suis ravi car c'est un peu grâce à moi." L'ancien pilote moto a laissé entendre que son équipe VR46 devrait rester associée à Ducati l'an prochain en MotoGP.

Rossi, c'est la folie dans le paddock

L’effet Valentino Rossi se fait sentir dans le paddock du championnat du monde d’Endurance. Le stand de son écurie WRT est le seul qui, durant ce week-end en Belgique, a dû mettre des barrières et des agents de sécurité pour permettre la sortie du pilote de son garage. "C’est incroyable de voir à quel point il est toujours aussi populaire, déclare Frédéric Lequien, directeur général du championnat du monde d’endurance (WEC). Je suis passé ce weekend devant le stand BMW/WRT, il y avait 150 mètres de queue pour pouvoir l’apercevoir. C’est unique."

A Spa comme ailleurs, la foule se presse devant le garage de Valentino Rossi.
A Spa comme ailleurs, la foule se presse devant le garage de Valentino Rossi.